Après des mois difficiles sur Terre, Soprano enfile son uniforme de « Chasseur d’étoiles» en quête d’un oxygène plus pure pour tous. Un chanteur visant toujours plus haut avec ce nouvel album dirigé depuis son vaisseau où se libère une trainée lumineuse de tubes en puissance. Un disque fédérateur et futuriste baignant dans l’ambiance rétro et légère des années 80. Chronique musicale.
Pluie d’astres filants
Il avait placé la barre très haute avec ses précédents opus où il a entre autre cotoyé «L’Everest ». Toujours motivé à se dépasser Soprano revient faire trembler le globe en bon « Chasseur d’étoiles » qui se respecte. Un artiste suspendu dans l’apesanteur du succès qui rétabli la connexion depuis « Le Frégate ». Une intro psychédélique électro le guidant vers une première escale au plus « Près des étoiles » qu’il décroche régulièrement au sommet des charts. Un hit au refrain accrocheur revisitant le célèbre «Plus près des étoiles » de Gold. « Un peu plus près des étoiles, Là où les rêves n’ont pas de frontières » scande-t-il plus que jamais déterminé à tout donner sans limites. « Allez monte, allez monte, Dans le vaisseau y a du monde, ça décolle, ça décolle pour faire trembler le monde» lance-t-il à destination de sa grande fête de 16 titres. Une soirée collective et intergénérationnelle où il compte bien faire sauter les foules au son d’hymnes vibrants. Lâchant des détonations sur « La boum » très loin du célèbre slow langoureux de Sophie Marceau. Une bombe qui fera des étincelles à coup sur lors de sa prochaine tournée des Stades. Si certaines références aux années 80 risquent de perdre les plus jeunes qui le désignent régulièrement comme leur personnalité préférée, Soprano garde cette même envie de fédérer et toucher un public le plus large possible. Se risquant à cette association certes un peu déroutante parfois moins convaincante mais qui n’entache pas le rendu moderne voire futuriste du projet. Un chanteur parvenant à jongler avec les styles et les époques pour créer des ponts entre les générations. Un grand habitué des concerts d’envergure qui rendra à coup sûr comme tout l’été « Dingue » enfants et parents de son refrain entêtant et ses beats explosifs. Se déchaînant sur l’efficace « Paranoïa » rappelant la construction de son tube « Le coach ». Avant d’achever son sprint final depuis la « Planète Mars 2021 » en compagnie de Jul, SCH et Alonzo son grand ami de Psy 4. Une joyeuse troupe s’emparant du refrain culte d’IAM histoire d’alimenter un peu plus « Le feu ».
Les yeux vers le ciel du passé
Si globalement Soprano applique la même recette gagnante que depuis plusieurs années, il parvient aussi à se réinventer en puisant dans ses souvenirs de jeunesse remontant aux années 80. Un quarantenaire encore frais qui a eu cette idée en observant ses enfants et ceux de leur âge qui sans le savoir baignent dans cette influence très présente dans les séries et chansons actuelles. Une ambiance musicale ligne directrice dont la touche rétro surprend. Un univers qu’il joue à fond en multipliant les références pop culturelles aux films cultes, d’animations, séries et héros qui l’ont fait grandir. Libérant de bonnes vibs avec cette même insouciance et liberté qu’à l’époque où « Nuit de Folie » tournait en boucle dans les clubs. Une révolution musicale marquée aussi par la formation de premiers boys band comme « NKOTB » (New Kids on the Block) qu’il a l’impression de revoir en croisant le look de certains ados. Un chauffeur de salle de renom et héros combattif comme l’était « Bruce Lee », impassible et concentré à chaque nouvel prestation. Partageant aussi la même obstination que « Forrest » personnage emblématique cinématographique qui comme lui est parvenu à outrepasser sa différence. « Car je cours à contre-courant » gambade-t-il libre de ses choix en glissant un beau message d’acceptation de soi. Un fervent défenseur de la tolérance qu’il prône à travers l’histoire d’amour entre « Justine & Abdelkrim » que les origines séparent au premier abord. Abordant des thèmes forts comme la dépression, le racisme ou encore les violences policières tout en restant confiant et positif pour l’avenir. Un grand sage rappelant aux ainés que non il n’oublie pas d’où il vient. Trouvant refuge à la « Racine » des Comores dont sa famille est originaire. Mettant en valeur l’ensemble du continent à travers ce titre aux sonorités afro. Rêvant d’égalité pour tous y compris ses 3 enfants à qui il espère « Que leur couleur de peau ne fera jamais de débat». « Faudra m’enlever la vie pour de bon, Si quelqu’un touche à vos couronnes » leur adresse-t-il tendrement au démarrage de « Bébé Love ». Une déclaration d’amour à ses petits à qui il a l’habitude de dédier des titres à chacun de ses albums. Transmettant un peu de sa force tranquille à travers des morceaux plus calme comme « Rappelle moi» ou « Mon silence ». Ralentissant la cadence pour mieux reprendre sa respiration avant le sprint final. Avant de rugir une ultime fois sur le « Roi Lion » en hommage à son grand-père disparu il y a peu resté le pilier de sa famille. Noyant ses bons comme mauvais souvenirs dans « Le grand bleu » en compagnie de MC Solaar. Un featuring surprise avec le rappeur emblématique qui a marqué la fin de cette décennie toujours si inspirante. Un énième coup de maître confirmant que même au dessus des nuages Soprano n’est pas prêt d’appuyer sur la touche atterrissage.
En pleine course du tube de l’été 2021, Kendji Girac et Soolking tentent de maximiser leurs chances de brandir le trophée avec un remix de « Bebeto ». Une nouvelle version entre amis portée aussi par leurs camarades Soprano et Naps, où le quatuor redonnent efficacement des couleurs à ce hit estival entêtant.
Une équipe de champions du streaming
Déjà plus de 15 millions d’écoutes en streaming, une certification disque d’or et plus de 28 millions de vues pour le clip de « Bebeto ». Malgré ce succès faramineux Kendji Girac et Soolking en veulent encore plus. Un duo qui fait danser les foules depuis plusieurs semaines avec ce hit solaire et fédérateur. Deux potes souhaitant continuer de faire trembler le haut des charts soutenus par la force de leurs renforts. Deux grandes stars marseillaises de la musique urbaine : Soprano et Naps. Une joyeuse troupe parée pour le grand sprint saisonnier. Proposant un remix plus urbain mais pas moins addictif. Niveau premier couplet pas de changement, ni pour l’ensemble du refrain et ses parties d’avant/après. « Fais-moi juste tourner la tête, Lé-là-ouh-lé-lé, Ton coeur et mon coeur scellés… » clament avec énergie Kendji et Soolking. Avant de transmettre le micro à Soprano. Un rappeur filant dans l’espace, le lieu de prédilection de son nouvel album faire côtoyer la voie lactée à une douce conquête. « Elle veut faire un tour dans mon vaisseau, Voir les étoiles de près, Wonder Woman sort son lasso, Pour pouvoir m’attraper » lance-t-il avant de se fondre dans se mêler à la suite des festivités. Quand de son côté Naps est le dernier arrivé sur le terrain avec quelques agiles jeux de mots sur le thème du football. « J’lui fais tourner la tête comme Iniesta » (un joueur espagnol) « C’est la première dans mon corazon, elle a pas d’ex aequo » envoie-t-il à ses coéquipiers dans la peau du passeur décisif. Une équipe de choc se renvoyant le coeur de toutes les demoiselles avec charme et agilité. Bien décidés à frapper au fond du filet et faire exploser les compteurs de chaleur !
L’actualité de Kendji Girac et ses camarades
Un mois après ravoir rallumé la saison des concerts au Dôme de Paris avec « Mi vida tour», Kendji Girac continue de rependre du soleil dans toutes la France. Un artiste qui avant de retrouver son propre décor sillonne pour l’heure la route des Festivals. Passé à Nîmes le 4 juillet dernier, avant un crochet par Perpignan ce mardi 20 juillet au Campo Santo. Puis en Belgique à Thuin le 29 août prochain. Une bouffée au grand air avant de retrouver sa tournée marathon en salle fermée qui ré-ouvrira son rideau à Poissy le 17 septembre, puis à Caen le 15 octobre 2021 où peut-être comme le 19 juin dernier Soolking viendra le rejoindre le temps de leur duo.
De son côté Soprano a également retrouvé de la hauteur sur scène. Un chanteur qui reviendra sur Terre le 3 septembre prochain livrer son nouvel album « Chasseur d’étoiles » avant de s’envoler à nouveau pour une tournée évènement qui passera par des Stades de grandes villes comme le Stade de France le 2 juillet 2022.
Pendant que Naps continue de sabrer le champagne pour célébrer son titre de « morceau le plus écouté de l’année » avec l’entêtant « La kiffance ».
Chanteuse et musicienne, Arpi Alto possède une voix de velours et une sensibilité à fleur de peau. Avec ses yeux immenses et son sourire franc, elle nous fait irrésistiblement penser à Julia Roberts. Ce n’est pourtant pas sa beauté qui va vous happer mais le timbre de sa voix, car cette demoiselle est capable de chanter une bossa brésilienne, une ballade de Sinatra ou même un poème médiéval arménien avec autant de douceur que de sensualité. En exclusivité pour Syma News, Arpi Alto évoque son parcours musical et vous invite à découvrir son album de reprises « Nostalgia – A cover story ». Ne perdez pas un instant, ces enregistrements soft & cosy vont vous faire un bien fou !
La chanteuse Arpi Alto nous fait irrésistiblement penser à Julia Roberts. Ce n’est pourtant pas sa beauté qui va vous happer mais le timbre de sa voix.
Arpi Alto : Dans la vie, je m’appelle Arpiné Miqaeli Ter-Petrosyan mais mon nom de scène est Arpi Alto. Je l’ai choisi car les gens qui me connaissent me surnomment alternativement « Alto » à cause de la tessiture de ma voix ou ils m’appellent « Arpi » qui est le diminutif d’Arpiné.
Votre voix est sublime mais d’un timbre très particulier. Vous considérez-vous comme une jazzwoman ? Une crooner ?
Je suis une contralto mais je peux également chanter dans le registre des sopranos. Avant tout, je me considère comme une musicienne classique.
Êtes-vous née dans une famille d’artistes ?
Ma mère est musicienne et compositrice de jazz. Mon père est peintre. J’avais donc deux choix possibles à la naissance : devenir peintre ou musicienne. J’ai choisi le second.
Quand avez-vous découvert le pouvoir de votre voix ?
J’ai commencé à chanter à l’âge de deux ans et mon premier concert a eu lieu à trois. À cette époque, ma mère était professeur de piano et quand elle donnait des cours à ses étudiants, je chantais les notes qu’ils devaient jouer. Ma mère a ainsi découvert avec bonheur que j’avais l’oreille absolue. A partir de ce moment, elle a porté ma voix et mon talent.
Vous avez alors fait des études musicales ?
Je me suis préalablement formée en tant que pianiste, puis j’ai été diplômée de l’Université pédagogique d’Erevan. J’ai également fait partie d’un choeur durant des années.
Quel est votre registre favori ? Le jazz ? La soul ? Le classique ?
En tant que musicienne, j’ai une affinité pour le classique mais ma perception du jazz est beaucoup plus intense et profonde. Sinon, je peux apprécier tout type de musique selon l’humeur et le moment. J’en écoute d’ailleurs énormément.
Avez-vous un/e interprète de référence qui booste votre quotidien ?
J’aime les chanteurs un peu « rétro » comme Frank Sinatra ou Louis Armstrong, mais je peux autant apprécier des arias d’opéra ou de la pop music.
Parlez-nous du « Naghash Ensemble »
C’est un groupe musical très original spécialisé dans la réinterprétation de poèmes arméniens du Moyen Âge. Je chante avec eux depuis longtemps et je vais tenter de continuer cette aventure en parallèle de ma carrière de soliste.
Vous chantez essentiellement en anglais ?
Non. J’ai enregistré plusieurs chansons arméniennes à l’exemple de « Im Sokhak » ou « Hov Arek Sarer Djan » et je vais en faire d’autres. J’ai d’ailleurs l’intention de réaliser un album avec des titres uniquement en arménien.
En novembre dernier, durant le conflit du Haut-Karabagh, vous avez justement lancé un appel pour la paix sur votre page Facebook. On vous voit interpréter une berceuse et une composition de Komitas (Les Déracinés) en hommage aux soldats arméniens morts pour défendre leur terre face aux Azeris. Vous semblez très patriote et engagée envers votre nation.
J’ai trouvé qu’il était primordial d’apporter un soutient vocal à mon peuple et mon pays durant cette période très difficile.
Combien de langues parlez-vous ?
Je parle arménien, anglais et russe. J’ai aussi récemment chanté en portugais.
Comment faites-vous pour avoir un accent anglais aussi parfait ?
Merci. Vous oubliez que j’ai l’oreille absolue. Je pense que ça m’aide énormément. )))))
Hormis le piano, de quels instruments jouez-vous ?
Je fais du piano depuis l’âge de trois ans mais je me suis récemment mise à la guitare. Je prends des cours. Nous verrons bien ce que ça donne…
“Nostalgia” regroupe un ensemble de chansons que j’adore. Ce sont des reprises aussi connues que « Moon River », « The way you look tonight », « Over the Rainbow » ou « The Girl from Ipanema ». Je les ai réinterprétées et mises en streaming sur Internet. Vous pouvez aussi les trouver sur mon site : ginosimusic.com
Avec Ginosi Music, vous avez créé votre propre maison de production ?
Tout à fait. Je veux être une artiste indépendante. Il n’est pas exclu que je rejoigne un jour un autre label mais pour l’instant, je tiens vraiment à ma liberté d’action. J’ai donc créé Ginosi Music avec mon cousin Areg et nous travaillons en compagnie d’une petite équipe pour la distribution, la production et tout le reste.
Vous êtes-vous déjà produite en concert ?
Je n’ai pas encore fait de solo show car ma carrière a vraiment démarré en pleine pandémie ! Les concerts sont pour l’instant suspendus. 2020 a été une année très difficile pour les artistes et les musiciens car tout a été annulé. À présent que nous assistons à une baisse des cas Covid, les salles de spectacles commencent à réouvrir en Arménie mais on demeure encore dans l’incertitude.
Quels sont vos projets en attendant ?
Je travaille sur mes propres compositions et je dois enregistrer un album en arménien le mois prochain. Ce sera mon premier CD et j’espère vraiment que mes followers l’apprécieront. Je suis tellement enthousiaste !
Une dernière question : jouez-vous de votre ressemblance avec Julia Roberts ?
Je trouve que Julia Roberts est une actrice étonnante et j’apprécie son travail cinématographique. Je ne tente pas de lui ressembler de façon délibérée. Plusieurs personnes m’ont fait remarquer cette similitude et je prends celà comme un compliment mais si vous me connaissiez mieux, vous trouveriez que je ressemble bien plus à ma mère qu’à Julia ;))
Florence Gopikian Yérémian
Pour découvrir l’ensemble des vidéos d’Arpi Alto, RDV sur sa chaine You Tube !
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Singer and musician, Arpi Alto has a velvet voice and a hypersensitivity. With her huge eyes and her generous smile, she irresistibly reminds us of Julia Roberts. However, it is not her beauty that will grab you but her voice, because this young lady is able to sing a Brazilian Bossa, a Sinatra’s ballad or even a medieval Armenian poem with as much softness as sensuality. Exclusively for SYMA News, Arpi Alto talks about her musical background and invites you to listen to her album « Nostalgia – A cover Story ». Don’t waste a second, these soft & cosy songs are going to bewitch you !
The singer Arpi Alto irresistibly reminds us of Julia Roberts. However, it is not her beauty that will grab you but her voice
Florence Gopikian Yeremian : I have read that your real name is Arpine Miqaeli Ter-Petrosyan, why did you choose « Arpi Alto » as an artist name ?
Arpi Alto is my stage name. People who know me call me « Alto » because of my voice, and they also call me « Arpi » which is short for Arpine.
Your voice is beautiful but very peculiar, are you precisely an alto ? A soprano? Do you consider yourself as a crooner ? A jazz woman ?
I am a contralto but thanks to my vocal range, I can sing as a soprano. First of all, I consider myself a classically trained musician.
Were you born in a musician family ?
My mother is a musician and jazz composer, and my father is a painter. So I had two paths, either to become an artist or a musician. I chose the second one.
When did you discover the power of your voice ?
I started singing when I was 2 years old and my first concert was when I was 3. In that period of time my mother was a piano teacher, she was giving lessons to her students and I started singing along with the notes they were playing. My mother was amazed at my perfect pitch and after that she started discovering my voice and talent.
Have you done music studies ?
I’ve graduated from Armenian State Pedagogical University in Yerevan. I received my formal education as a pianist and I have also been singing in a choir for many years.
What musical register do you prefer ? Jazz music ? Soul ? Bossa nova? Classical ? Everything ?
As a musician, classical music is close to my heart, but the perception of jazz is much deeper. When it comes to other types of music what moves me is the mood of the moment, I listen to music a lot. So, everything is the right answer )))
Do you have a favorite singer that boosts you in your everyday life ?
Actually I listen to lots of different kinds of music. I enjoy oldies like Frank Sinatra, Louis Armstrong and so on. It depends on my mood. It can be instrumental music, opera arias, as well as pop music.
What is the « Naghash ensemble », your « first band » ?
The Naghash Ensemble is an ensemble performing original compositions based on medieval Armenian poems. I will try to continue singing with Naghash as much as possible and to combine it with my solo career.
What about Armenian songs ? Most of your videos are recorded in English ?
I have recorded several Armenian songs like “Im Sokhak”, “Hov Arek Sarer Jan” and more will come soon. I will also release an album of Armenian songs soon.
Last November, during the fight of the Karabagh, you have sent a call for peace on your Facebook page. We can see you sing a lullaby and a song of Komitas («The Unrooted») to mourn the Armenian deaths and the lost territories stolen by the Azerbaïdjan. You seem very patriotic and engaged for your country ?
I live in Yerevan and I am Armenian. I think it was very important to voice support for my people and my country during this difficult period of time.
How many languages do you speak ?
I speak Armenian, English and Russian. I have also sung in Portuguese.
How did you get this fantastic English accent ?
Thank you, I have a perfect pitch and I think it helps me )))))
Are you also a musician ?
I have been playing piano since I was three years old. I am taking guitar lessons, so we’ll see.
“NOSTALGIA” is a collection of songs I like. These are old covers as well known as « Moon River », « The way you look tonight », « Over the Rainbow » or « The Girl from Ipanema ». I have reinterpreted them with my own feelings. They are available on streaming services and you can also find them on my website ginosimusic.com
So, with Ginosi Music you have created your own production house ?
I want to be an independent artist. I do not exclude that I may join a label one day, but now I am acting as an independent artist.I launched Ginosi Music together with my cousin Areg and I have a small team that helps me with distribution, production and other issues.
Have you done some concerts already ?
I have not done a solo concert yet, because my solo career started with the pandemic ))) Thepandemic shut a lot of things down, and 2020 was a really difficult year for artists and musicians. Now things remain uncertain but we have a decrease in daily COVID cases and concert halls start opening. So I hope I will be able to give concerts soon !
What are your next projects ?
I am working on my original music and I plan to release an Armenian album next month. It will be my first CD and I hope my supporters will enjoy it. I am really very excited about it.
A last question : Your physical similarity with Julia Roberts bothers you or are you playing with it ?
I think Julia Roberts is amazing and I appreciate her legacy in film. I do not deliberately try to look like Julia but if some people see a resemblance, I can only take it as a compliment! Actually, people who know me say I look like my mom))
Florence Gopikian Yérémian
To discover all the songs and videos of Arpi Alto, you can take a look at her YouTube Channel
L’heure est aux retrouvailles annuelles pour les Enfoirés. Une joyeuse troupe toujours unie pour la bonne cause, malgré un show 2021 chamboulé par le contexte sanitaire. Une édition certes différente, mais qui ne se fera pas sans un traditionnel hymne. Avec cette année au coeur du spectacle « 2021 Les Enfoirés à côté de vous » la douce et fédératrice collégiale «Maintenant ».
Ils comptent toujours sur vous. Cette fois encore les Enfoirés vont donner de la voix et mettre en lumière la noble action de Coluche. Avec au sein de leur setlist pour l’heure gardée secrète, l’inédit « Maintenant » dévoilé en avant première. Un hymne annuel signé Slimane, réputé pour sa générosité et son art des mots, en association avec ses deux acolytes Yaacov et Meir Salah. Un chanteur impliqué depuis son arrivée au sein de la troupe il y a deux ans. « Je pars du principe que si tu t’y engages, tu le fais à fond » affirmait-il à l’époque au sein d’une interview accordée à Pure Charts. Un homme de parole qui depuis s’est parfaitement intégré au mouvement. « C’est un rêve pour un artiste de faire partie des Enfoirés » maintient-il au micro de France Bleu. « Pouvoir faire partie de ces artistes-là qui se battent pour cette cause, c’était vraiment quelque chose de très important » assure-t-il. Déjà l’an dernier l’interprète de « Viens on s’aime » avait tenté une proposition musicale mais envoyée trop tardivement. Un acte manqué depuis transformé en partie remise pour Slimane toujours soucieux d’apporter sa pierre à l’édifice. Une envie concrétisée avec cette douce et entêtante chanson, crée avec le coeur. Un hit efficace lancé par une délicate mélodie au piano. Des mots percutants aussi prononcés par les voix de Claudio Capéo, Zazie, Soprano, Amir ou encore Vianney nouvel arrivant de la cuvée 2021. Des portes-parole de premier choix entonnant ce beau message d’amour et d’unité. « On en fait des erreurs dans ce monde qui crie, on veut toucher la lune et se mettre à l’abri, on ne connaît même plus le nom de nos voisins, les mots doux les je t’aime ni les ciao pantins » murmurent-ils à tour de rôle en référence à la période délicate actuelle. Avant un refrain pop entraînant nettement plus optimiste. «Ici et maintenant, hier et maintenant, toujours et maintenant, Enfoirés maintenant, demain et maintenant, hier et maintenant, entend les battements, Enfoirés maintenant » clament le collectif à l’unissons avec espoir, bien décidés à ne jamais baisser les bras.
Une édition particulière
« Dommage que le resto qui marche le mieux pendant la crise ce soit le nôtre ». C’est le message fort qu’affiche la campagne publicitaire d’hiver des Restos du coeur. Une association qui donc peut continuer sa distribution de repas aux plus démunis. Pas de dérogation en revanche au niveau du spectacle des Enfoirés 2021 qui se déroulera cette année sans public. Une perte sèche pour l’organisation qui malgré tout s’accroche aux bénéfices de son single et à la vente du double CD et DVD de son édition annuelle pas comme les autres. Mais également à la diffusion TV annuelle prévue courant mars. Un show donc heureusement maintenu intitulé « 2021 Les Enfoirés à côté de vous », pour l’heure marqué d’incertitudes. On ne connaît par exemple pas encore le nom de tous les participants. Ni si les dates des concerts programmés initialement du 13 au 18 janvier, demeurent inchangées. On sait en revanche que les personnalités présentes sur la scène de la Tony Garnier à Lyon seront toutes testées au préalablement à la covid-19, puis confinées ensemble toute la durée des représentations. Tous donnant le meilleur d’eux-mêmes gardant à l’esprit ceux dans le besoin.
Que diriez-vous d’un voyage dans l’espace ? C’est en tout cas ce que propose Soprano pour son grand retour. Un décollage tout en douceur pour l’artiste qui a enfilé pour l’occasion son costume de « Chasseur d’Etoiles ». Avançant tranquillement à destination d’un nouvel album suivi d’une tournée d’exception des Stades.
Voyage dans l’espace
Le revoilà sur terre. Après quelques mois de répit Soprano reprend du service. Un commando à bord de son vaisseau le « Frégate » avec son équipage pour un tour d’horizon en plongeon dans l’univers. Première escale dans la galaxie vers une gigantesque chasse au trésor cosmique. Un « Chasseur d’Etoiles » de retour avec un nouveau single « Je les vois plus dans tes yeux, J’les vois dans les cieux, Trop de nuages gris le monde a perdu de son bleu, Les chemins vers les rêves ne sont plus éclairés, Les chemins vers la paix sont dans l’obscurité » déplore le rappeur sur fond d’une mélodie acoustique au piano. Un homme un peu abattu par cette planète à la dérive qui part à la recherche d’une atmosphère plus apaisante. « Donc je pars, je mets les voiles, Je pars à la chasse aux étoiles » lance-t-il en direction de la lune et ses astres. Un voyage qu’il fait partager à son public à travers un clip poignant. Une vidéo lumineuse oscillant entre réalité et images d’animation rétro et séquences d’action. Un artiste sur le départ, en compagnie de ses musiciens et choristes. Des camarades dont il aura bien besoin pour créer de nouvelles pépites et tubes, qu’il devrait libérer sur son tant attendu sixième album programmé début 2021.
Une tournée des Stades
En véritable showman, Soprano mise sur des retrouvailles en grande pompeavec le public. Un chanteur qui après la déception de l’annulation de sa dernière date du « Phoenix Tour », (initialement programmée en mai dernier au Velodrome) en raison de la crise sanitaire, avait prévu de « revenir encore plus fort ». Une star qui comme à son habitude voit les choses en grand, mais aussi très loin en annonçant une tournée d’exceptionnon pas dans l’espace, mais dans les Stades. Quatre concerts colossaux dans quatre grandes villes de France. À commencer par le Groupama Stadium à Lyon le 11 juin 2022. Suivi une semaine plus tard par le mythique Vélodrome de sa ville natale qu’il a déjà fait trembler en octobre dernier, avant un saut au Matmut Atlantique de Bordeaux le 25 juin 2022 avant de finir en apothéose au légendaire Stade de France parisien le 2 juillet 2022. Un ultime show que l’interprète de « En feu » promet époustouflant. Le tout dans une configuration scène centrale en parfaite communion avec les spectateurs, avec bien entendu quelques surprises. Un « Chasseur d’Etoiles Tour » qui fera de lui « le premier artiste français à faire une tournée des stades » après Johnny Hallyday et Indochine, mais aussi « le premier artiste urbain à relever le défi ». Une belle consécration pour celui qui n’a pas peur de viser la lune, car même en cas d’échec il le sait bien « on atterrit dans les étoiles ».
Retrouvez toutes les infos sur la tournée de Soprano ici : Soprano-lesite.fr
35 ans plus tôt il n’aurait jamais soupçonné une seule seconde qu’aujourd’hui il en serait là. Un homme mûr, artiste épanoui posant fièrement aux côtés du jeune écolier insouciant de 6 ans qu’il était. Un pont symbolique entre le Patrick Fiori de l’époque et l’actuel, représentatif de la thématique de « Un air de famille ». Un onzième album sur la filiation et ces liens du coeur qui nous animent tous. Un véritable héritage musical à partager entre générations. Chronique musical.
Dans le coeur des 7 à 77 ans
Il fait parti de ceux pour qui le confinement a été bénéfique. Une période qu’il a traversé aux côtés de ses parents. Des ainés qu’il a pu retrouver sereinement, réalisant plus que jamais l’importance des liens fraternels qui nous unissent les uns aux autres. De là ce sont dessinés les contours de son nouvel opus, crée autour de ce qui définit les rapports humains. 13 pistes au cours desquelles Patrick Fiori se confie sur sa propre expérience de vie. « Une vie » marquée par ses souvenirs de jeunesse, son besoin d’amitié, ses joies et craintes de père, mais aussi son désir de transmission. Autant d’histoires personnelles que de sujets universels qui parlent à tout le monde. Un véritable tour d’horizon des sentiments que chaque membre peut ressentir dans sa propre famille et ce qu’importe sa place. Incarnant un père inquiet, un mari et fils aimant mais aussi un ami sur lequel on peut compter. Avec un objectif bien précis de laisser une trace sur son passage. L’idée aussi de puiser au plus profond de ses racines, si cher à ses yeux.
Un hommage à ces compagnons de route « là dans tes valises » nous accompagnant tout au long du chemin, qui débute avec le titre éponyme « Un air de famille». Un hit intergénérationnel célébrant la l’entourage dans son ensemble à la manière d’un jeu de 7 familles. « Le père et la mère, les enfants à l’arrière, les copains d’hier, toutes les sœurs et les frères, le chat le boxer, papy et grand-mère, tous nos êtres chers » personne n’est oublié.
Un descendant donc reconnaissant, mais aussi un père gardant toujours un œil sur sa progéniture. À commencer par sa fille à qui il ouvre son coeur au sein du précieux « Ne m’oublie pas ». Une ballade sur sa crainte de la voir quitter le nid. « Si tu dessines ta vie ailleurs, Je ne t’en voudrai pas » clame-t-il conscient de la logique des choses. « Tout ce que je veux moi c’est ton bonheur, Mais me laisse pas grandir sans toi » poursuit-il rappelant sa nécessité à conserver des moments de partage avec ses enfants et ce qu’importe leur âge.
Se plaçant du point de vue d’une fillette pour son protecteur au sein du poignant «Sur les épaules de mon père » sur lequel résonne la douce voix d’Angelina. Une petite protégée sur laquelle il continue de veiller tel un père spirituel.
Ses amis, ses amours
Un père exemplaire mais aussi un mari qui peut compter sur le soutien de sa femme qui le connaît mieux que personne. Une complicité telle qui a donné naissance à « Ma solitude» écrit à quatre mains. Une ballade acoustique au cours de laquelle Patrick Fiori se montre vulnérable. Puisant dans son ressenti post-concert, ce moment où il se retrouve loin de la lumière et de la vague d’amour que lui offre ses fans. Des fidèles dont il est reconnaissant, mettant tout en œuvre pour les retrouver au plus vite et sereinement lors de concerts prévus dans des cathédrales.
Un besoin aussi de s’imprégner de ses amis, car comme il le dit si bien dans le making-of de son album « On a tous un air de famille, même si on n’est pas du même sang».
Des camarades avec qui il partage le micro. Pour la première fois avec Florent Pagny sur l’hymne à la jeunesse « J’y vais », et pour la seconde fois avec Soprano sur la déclaration puissante « Si tu tombes ». Deux artistes liés qui clamaient déjà leur adoration commune pour Marseille, leur ville natale sur le fédérateur « Chez nous (Plan d’Aou, Air Bel) ». Un grand privilégié, qui peut compter aussi sur l’oreille attentive du grand Jean-Jacques Goldman. Un précieux conseiller qui lui a même fait l’honneur de lui écrire « Nous ne le savions pas ». Une valse façon comédie musicale, sur ce monde d’avant où les grands-parents pouvaient embrasser leurs petits enfants sans risque.
De l’insouciance à l’âge adulte
Un conteur d’histoire qui joue avec les émotions, passant de ballades délicates et profondes à des complaintes plus légères et entêtantes. À l’image de l’enivrant « On se love », véritable hymne à la jeunesse et l’insouciance du premier amour que l’on a tous ou vivra tous un jour.
Surprenant avec le solaire « Malena » et ses sonorités latines. Un hit se distinguant du reste de l’album. Une déclaration à toutes les femmes, aux séductrices, aux mères, filles et sœurs du monde.
Quand « J’ai appris » parle apprentissage, se basant sur l’expérience de jeunesse du chanteur.
Avant de clôturer par « Nous ne serons jamais amis » et son adieu sentimental.
En bref, avec « Un air de famille », Patrick Fiori passe en revue les différentes étapes de la vie en se basant sur sa propre expérience. Proposant un album positif et profondément humain. Un projet universel emprunt de bons sentiments et d’émotions.
Coups de coeur : Un air de famille / Ne m’oublie pas / Une vie
Si les vacances estivales touchent à leur fin, pas question de se laisser sombrer dans la morosité. Une ambiance enjouée que comptent bien promulguer Mika et Soprano, unis le temps d’un duo sur le hit « Le Coeur Holiday ». Une collaboration inédite faite pour égayer la rentrée du public.
Une ode à la joie
On vous avait prévenu la rentrée de la « The Voice Family» sera chargée. Avec pour lancer les hostilités, une surprise signée Mika et Soprano en featuring sur le titre « Le Coeur Holiday ».
Une association surprenante entre les deux ex-camarades des célèbres fauteuils rouges. D’autant plus marquant que c’est la première fois que l’artiste international partage l’affiche avec une star francophone. La bonne occasion aussi pour le chanteur de se remettre au français, six ans après la sortie de son tube « Boum Boum Boum ».
Un duo enjoué, allié pour offrir un peu d’allégresse au public. « Le Coeur Holiday est un rappel à garder la tête et le coeur brillant » atteste d’ailleurs le principal intéressé sur les réseaux sociaux. Un hymne total anti-morosité,de circonstances en cette période trouble actuelle. « Et quand tu tombes à genoux, garde le coeur en fête, Garde le coeur debout, garde le coeur holiday » clament à l’unisson les deux camarades sur fond de sonorités entêtantes. Un appel à positiver, porté par une ambiance pop solaire totalement dansante. Et un état d’esprit légerinsufflant amour et espoir. Bref la bonne recette qui arrive à point nommé pour requinquer le moral des troupes.
« I Love Beirut » hommage au Liban
Une ode à la vie qui prend encore plus de sens pour l’artiste d’origine libanais, fortement attristé par la récente explosion tragique ayant ravagé la ville de Beyrouth. « Bien que géographiquement loin, j’ai le coeur brisé quand je pense à toutes ces familles qui ont perdu leur toit.. et leurs proches dans cette catastrophe » se désolait-il dans une longue lettre poignante partagée sur les réseaux sociaux quelques jours après le drame. Un homme meurtri, pour tous ces individus touchés de près ou de loin par des dégâts. Pointant du doigt aussi de la gestion politique discutable de ces dernières années. «Les responsables de qui ? De quoi ? De 30 ans d’agonie qui ont transformé le pays des cèdres en terre de cendres ?» se révolte-t-il sans passer par quatre chemins. Diffusant dans la foulée des photos de famille à l’époque de sa naissance dans la capitale. Un pays natif qu’il a été forcé de quitter dés l’âge de un an et demi avec ses proches, pour cause de guerre. Une courte période, mais des racines qui l’ont marqué à jamais, Mika ayant grandi malgré tout au milieu de cette culture libanaise. Gardant aussi de précieux souvenirs de ses différentes visites lors de concerts inoubliables. Des instants qu’ils comptent bien revivre une fois la situation arrangée. Un artiste engagé pour qui il était impensable donc de ne pas apporter sa pierre à l’édifice. Pour aider en priorité à la reconstruction de la ville, Mika donnera un concert virtuel caritatif le 19 septembre prochain. Un évènement intitulé « I Love Beirut » annoncé dans un lieu très spécial, riche en surprises et invités. Avec une retransmission programmée en simultané sur Youtube à travers 4 fuseaux horaires (à 21H heure française). Un show intimiste visible des internautes en échange de la somme de 10 euros, dollars ou livres. Des tickets à se procurer en ligne sur le site de la billetterie Ticketmaster depuis le 24 août dernier. Avec la possibilité aussi de faire des dons supplémentaires sur le site GoFundMe lancé par la star. La totalité des gains sera partagée entre l’antenne libanaise de la Croix-Rouge et l’association Save The Children Liban. « Tu te relèveras comme tu l’as toujours fait » promet le chanteur.
Alors que la nouvelle saison de « The Voice Kids » s’apprête à débarquer sur TF1, coachs et anciens talents se portent à merveille. Des artistes de la grande famille du télé-crochet, qui se préparent à une rentrée studieuse. Avec l’arrivée imminente des nouveaux albums de visages phares du format. Sélection des sorties tant attendues par le public.
Kendji Girac
Les téléspectateurs trépignent d’impatience de découvrir son baptême dans le cultissime fauteuil rouge. Désormais coach dans la nouvelle édition de « The Voice Kids », Kendji Girac est en pleine forme. Un chanteur qui rythme déjà notre été aux couleurs de son dernier single entêtant « Habibi ». Un passionné jamais bien loin de sa guitare qui en profite pour faire quelques reprises, ni de ses fidèles à qui il partage régulièrement photos et vidéos de ses vacances sur les réseaux sociaux.
Des internautes ravis, qu’il a même convié à choisir entre trois photos pour illustrer l’édition collector de son quatrième opus. Un projet intitulé « Mi vida » qui se dessine donc au fil des jours. Avec déjà la pochette de révélée. Une image pleine de fraîcheur et de joie du beau brun, éclaboussé par les vagues de la Côte d’Azur. De quoi nous mettre l’eau à la bouche en attendant sa sortie le 9 octobre prochain.
Amir
Même état d’esprit positif pour son camarade Amir qui livrait en juin dernier l’entêtant « La fête ». Un hit fédérateur anti-morosité. Une ambiance qui donne le ton de son nouvel album attendu à l’automne. Si à l’heure actuelle l’interprète reste discret sur son contenu il s’est tout juste décidé à lever le voile sur sa précieuse tracklist. Au programme : 16 titres sur la version classique, et 19 sur la deluxe. Avec cinq collaborations dont le nom des invités reste cependant secret. De quoi faire bouillir ses fans plus intrigués et impatients que jamais.
Patrick Fiori
Entré dans la « The Voice family » il y a 5 ans déjà, Patrick Fiori fera lui aussi son retour à l’antenne ce samedi pour juger les plus petits. Un artiste multi-générationnelle qui rassemble. En témoigne son nouveau single « Un air de famille » dédié à ses proches. Une sympathique complainte sur laquelle il honore ses racines, illustrée par une photo de lui écolier. Un air de nostalgique qu’il a choisi de conserver sur la pochette de son nouvel opus du même nom, en mettant côte à côte le Patrick d’il y a 45 ans à l’homme mûre actuel. Le onzième disque studio de sa carrière, aux informations pour le moment gardées sous silence, à découvrir le 2 octobre prochain.
Pascal Obispo
« Beaucoup de musique » c’est ce qu’annonce Pascal Obispo pour la rentrée. Un coach de « The Voice » dont le prochain album ne saurait tarder. Un projet élaboré en compagnie de sa nouvelle équipe de musiciens parmi lesquels James Gravity, avec qui il a co-composé ses nouvelles créations. Parmi elles, le single « J’ai compté» déjà dévoilé en juin dernier. Un hit à contrepied de l’univers habituel de la star, à la mélodie funky. Un changement peut-être énonciateur de l’univers de son nouveau bébé à venir.
Louane
Elle aussi a profité de cet été pour revenir sur le devant de la scène. Un grand retour que Louane a opéré après deux ans d’absence et de silence. Une demoiselle se transformant de jour en jour. Dernière preuve de son évolution : son nouveau single « Donne moi ton coeur » au texte personnel et introspectif. Une maturité qu’elle entend bien démontrer à travers son troisième opus attendu à l’automne prochain sur lequel elle s’est pleinement impliquée.
Soprano
Un voyage dans l’espace. C’est ce que s’apprête à offrir Soprano à son public avec son sixième opus intitulé « Chasseur d’étoiles ». Un disque dont le décollage est programmé en 2021, soit bien après la rentrée. Mais peut-être le chanteur accordera-t-il un premier single au public dés cet automne ?
Deux ans et demi, c’est le temps qui leur a fallu pour élaborer ce projet de taille ! Après moult décalages et rebondissements, Madame Monsieur lève enfin le voile sur son «Tandem ». Un opus composé uniquement de collaborations. Un disque de partage fédérateur et éclectique, totalement entêtant et prenant. Chronique musicale
Des collaborations éclectiques
Un « Tandem » à 28 places. C’est le projet audacieux fraîchement dévoilé par le duo Madame Monsieur. Un double-album de 25 pistes partagées avec 26 artistes d’univers différents et un mot d’ordre : l’échange. « Un message d’amour et d’ouverture sur l’autre» affirme le binôme sur ses réseaux sociaux. Des talents déjà bien rodés avec déjà dans leurs archives une première apparition en compagnie de Youssoupha sur le titre « You Make Me Smile » et un featuring avec Disiz La Peste. Des nouvelles associations nées au feeling avec la volonté de proposer un format de création mais ou chacun y apporte sa touche et son style musical. Avec d’abord en amont un travail d’écriture et composition entre Emilie Satt et son compagnon Jean-Karl Lucas, avant de faire appel à un camarade inspirant pour la terminer. Une totale mise à nue personnelle. Leur motivation : partager des instants et morceaux uniques mais aussi se bousculer et chambouler leurs associés en retour. Prouver leur ouverture d’esprit aussi et sortir des codes. Impensable pour Madame Monsieur d’être cantonné à une étiquette de groupe pop et tellement plus nourrissant aussi artistiquement. « Un concentré de partage et de joie » avant tout.
Dans leur longue liste d’invités des amis du métier comme Youssoupha qu’ils connaissent déjà très bien grâce à leurs deux morceaux en commun, Silvàn Areg aperçut dans «Destination Eurovision 2019 » ou encore Bilal Hassani pour qui ils ont co-écrit son tube «Roi ». Le fruit aussi de rencontres sur les routes, des découvertes aussi. D’autres groupes d’abord, Kyo, Boulevard des airs et Les Trois Cafés Gourmands, comme pour confirmer le fameux dicton « plus on est de fous plus on rit ». Plus surprenant aussi, de nombreuses stars urbaines, Keblack, Kalash Criminel, le rappeur Lord Esperanza, Oxmo Puccino,Barack Adama et son acolyte Black M de « Sexion D’Assaut », Jok’Air, Soprano. Des étoiles montantes aussi du rap français comme Hatik, Remy, Kpoint et Greg Zlap ou la jeune Chilla qui côtoient dans ce disque les voix de Joyce Jonathan, Jérémy Frérot ou encore Lili Poe ainsi que les célèbres Amir, Slimane, Claudio Capéo et Christophe Willem. Autant de profils éclectiques que de surprises.
Pop lumineuse et sujets variés
On pourrait croire à un joyeux remue-ménage mais « Tandem » reste cohérent. Un opus inspirant riche en sonorités qui garde malgré tout la couleur pop propre à Madame Monsieur qui prend, donne mais ne se perd pas. Un duo qui s’est fait connaître avec l’engagé « Mercy », à la plume toujours autant aiguisée. Réunissant un ensemble de titres légers à l’écriture consciente. Offrant aux auditeurs des chansons entêtantes remplies de fraîcheur sur fond de sujets variés et concernants. Chaque hit a son potentiel et peut s’écouter séparément. Autant de parenthèses rayonnantes et mélodieuses. Parmi les thématiques abordées : leur vie d’artiste avec la montée vers le succès dans « Terre Inconnue », la difficulté à exercer un métier publique aussi dans « Les lois de l’attraction » et le matraquage des paparazzis au coeur de « Paparazzo ». Des sujets sociétaires aussi comme la sauvegarde de la planète au centre de « Sa beauté », l’acceptation de soi avec « Dis-moi qui je suis », l’innocence qui s’estompe avec le temps sur « Comme si j’avais mille ans » ou encore plus alarmant le harcèlement au sein du poignant « On m’a dit ». Porter des messages ou tout simplement célébrer la vie à l’image de l’aérien « Comme un voleur » ou de l’entêtant « Comme un homme » revenant sur les obstacles du passé. Tout autant d’odes créatives et efficaces ou chaque participant apporte sa patte et occupe sa place.
En bref, pari réussi pour Madame Monsieur avec « Tandem» véritable ode au partage. Un opus lumineux et astral ou différents univers musicaux se succèdent avec harmonie. Et un condensé de tubes potentiels à explorer.
Coups de coeur : Dis moi qui je suis (feat Slimane) / Tout le monde s’en tape (feat Claudio Capéo) / On m’a dit (feat Soprano) / Solo (feat Silvàn Areg)
Des live à domicile, des chansons pour les soignants, pour soutenir le public pendant le confinement les artistes ont débordé d’imagination. Une manière de continuer à faire résonner leur art mais aussi de soutenir et d’accompagner les français durant cette période délicate avec un peu d’évasion. Mais alors, quels morceaux ont le plus tourné en boucle durant ces deux mois ? Zoom sur le top 10 des titres qui ont tourné en boucle dans les playlists.
Mélancolie et chansons caritatives
La musique, plus qu’un simple passe-temps un besoin vital pour certains, qui a plus que jamais rythmé leurs journées d’enfermement. Un loisir très plébiscité qui a aidé près de 3/4 des français à garder le moral et surmonter les difficultés du confinement. Des fans nombreux devant leurs écrans pour suivre les prestations en ligne de leurs stars préférés, quasi tous satisfaits de cette initiative. Ravis aussi de la floraison de chansons caritatives. Des hymnes aux travailleurs mobilisés sur le terrain fortement écoutés. En tête de liste « À nos héros du quotidien » tube de Sopranosorti quelques mois auparavant mais au titre totalement de circonstances. À travers ce refrain entêtant et ces paroles poignantes le public y voyait là l’occasion de remercier et d’honorer ces sauveurs de vies. Certains l’ayant même utilisé comme bande son de vidéos hommages au personnel hospitalier. Sur la seconde marche du podium, « Il changeait la vie » de de Jean-Jacques Goldman qui ne pouvait rester sous silence en cette période sombre. Une évidence pour celui qui reste à l’heure actuelle le chanteur préféré des français de mettre en lumière le corps médical mais aussi tous ceux en première ligne contraints de poursuivre leur activité. Un appel brillant et vibrant lancé avec la chanson « Ils sauvent des vies » reprenant justement la musique de son tube « Il changeait la vie ». Logique donc de le retrouver en haut du classement. Dans le top 10 aussi, l’émouvant « On fait comme si» de Calogero à la fois mélancolique et pourtant porteur d’espoir. Mais aussi le doux «Pour les gens du secours » (7ème) unissant Florent Pagny, Pascal Obispo et Marc Lavoine. Une délicate ballade dépeignant avec justesse le quotidien de ces battants qui ne comptent pas leurs heures de travail. Avec également en bas de tableau le solidaire « Et demain ? » au texte criant de réalisme clamé par un collectif de 350 personnalités. Un élan d’amour qui oeuvrait comme les autres titres caritatifs pour la bonne cause, qui a incontestablement touché le public en plein coeur.
Des français combattifs coûte que coûte
Si les auditeurs ont été sensibles à ces élans d’amour et d’émotions, pas question pour autant de se laisse abattre. Des français qui avaient besoin aussi de réconfort et de forces pour avancer. Rien de mieux pour ça que des succès indémodables. À l’image du tube de France Gall « Résiste » médaillé de bronze. Un hymne motivant au message symbolique totalement raccord avec l’état d’esprit à adopter durant le confinement pour ne pas baisser les bras. Même enthousiasme pour le puissant « The show must go on » de Queen qui a refait surface au sommet des hits les plus écoutés durant le confinement. Et pour « Encore et encore » de Francis Cabrel que devaient écoutés les individus qui voyaient en chaque nouvelle journée un éternel recommencement rempli d’ennui. Tandis que certains savouraient des madeleines de Proust comme le mythique « J’ai demandé à la lune » d’Indochine. Pour d’autres le besoin de légèreté était plus fort que tout. Un divertissement que leur a offert le groupe parodique Les Goguettes qui a littéralement explosé sur les réseaux sociaux ces trois derniers mois. Une auto-dérision présente dans «T’as voulu voir le salon » déclinaison humoristique de la chanson « Vesoul » de Jacques Brel. Un hit devenu viral, également au classement des 10 titres les plus écoutés durant le confinement.
Top 10 des titres les plus écoutés par les français durant le confinement :
Résultats d’une étude Yougov, réalisée pour RIFFX by Crédit Mutuel.
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