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Dossier : Superbus, Kyo : Ces groupes stars des années 2000 toujours à l’unissons

Superbus - Kyo - groupe -

Leur musique n’a pas pris un bémol, leur popularité non plus ! Plus de vingt ans après leurs premiers riffs, Superbus et Kyo filent toujours le parfait accord. Des groupes phares des années 2000 aux succès intemporels continuant de faire entendre leur univers rock aux générations d’hier et d’aujourd’hui.

Superbus - OK KO

Superbus – « OK KO »

25 ans et tout son groove ! Après quelques années de silence Superbus rebranche micro et riifs rock avec « OK KO ». Unseptième opus chargée en électricité et rythmiques modernes. Un voyage rétro moderne tout sauf « Aseptisé ». Un hit qui a donné le top départ de leur grand retour vers le futur, au coeur d’un monde un peu trop formaté par le digital. Tout en sonnant l’heure pour Jenn Ayache et sa bande d’un retour aux sources et sonorités psychédéliques. Avec pour faire le pont entre les époques, les relectures de deux de leurs grands classiques. « Butterfly » d’abord qui les a poussé dans leur élan en 2006 avec un refrain franco-anglais pétillant. Tube remis au goût du jour en compagnie de la chanteuse belge Rori. Une alliance frontalière intergénérationnelle toute en énergie et légèreté, jouant avec la même ambiance que l’originale. Plus symbolique, le mutin « Lola » demeurant un véritable hymne à l’homosexualité féminine. Un hit repris lui à l’unissons avec le chanteur d’Indochine Nicola Sirkis et la chanteuse Hoshi. Un trio évènement faisant réentendre le message autour d’accords pop dynamiques. Mais c’est seul que le groupe culte des années 2000 incarne les douze inéditsdu disque. À commencer par l’éponyme titre palindrome faisant résonner toute l’ambiguïté dont se joue Superbus. Une quintette qui comme à ses débuts n’a pas sa langue ni ses idées dans sa poche. Faisant entre autre écho aux guerres politiques sur l’humaniste « Baby Boom » à la fois engagé et composé d’un air radiophonique à s’en secouer « Les cheveux » en live. Deux amoureux du rock effeuillant également le thème des histoires qui finissent mal en général, tout en gardant cette ferveur qui les fait tant palpiter. « J’ai dormi dans un lit sans toi, Et j’ai des mauvais, mauvais, j’ai des mauvais réflexes, On s’est mis dans de beaux draps » s’éveille Jenn Ayache tourmentée d’un « Mauvais réflexe ». Après être remontée à bord de « La locomotive » de l’amour et ses vagues d’émotions. Une chanteuse et ses musiciens rejetant « L’ancre » éclaboussé de la même rythmique que le fameux « ça mousse ». Une joyeuse troupe en « Stereo (song) » de la première à la dernière piste autant qu’à l’époque de « Radio Song » et des hits suivants. Un groupe toujours en pleine vitesse sur l’autoroute du succès, actuellement sur la route des festivals d’été. Avant de poser micros et instruments dans les Zéniths de France dont celui de Paris le 16 octobre 2025, pour une série de concerts explosifs !

Kyo - hors du temps

Kyo – « Hors du temps »

« Hors du temps » Kyo l’est tout autant. Une bande de garçons indémodable sur « Le chemin » du succès depuis 22 ans, accordant une nouvelle danse à son public avec ce nouvel inédit. Un titre valsant au rythme d’une histoire d’amour naissante. « T’es entrée dans ma vie comme on entre dans un saloon, ça s’est passé très vite quand tu m’as coupé le souffle, Je n’ai plus vu la foule, seulement tes grands yeux, J’ai bousculé les clowns et les cracheurs de feu » s’ébahi Ben Poher main dans la main avec les sonorités rock de ses acolytes. Des amis palpitant autour de cette romance les rabibochant avec l’ambiance musicale de leurs plus grands classiques. Plus qu’un coup de foudre, une histoire qui dure pour leurs fans de la première heure toujours autant conquis par leur univers pop rock singulier. « Nous c’est pas comme les autres, nous c’est hors du temps ». Des paroles résumant totalement communion qui n’a pas pris une ride ainsi que leur intemporalité persistante. En témoigne l’ambiance brûlante de leurs concerts notamment de leur live évènement à l’Accor Arena où le quatuor a joué l’inédit « K17 » tout en énergie. Un groupe emblématique d’hier et d’aujourd’hui qui compte bien continuer à marquer « Mon époque » avec le successeur de « La part des lions ». Un septième album s’annonçant « Ultraviolent » attendu le 31 octobre prochain.

DROUIN ALICIA

Musique : Sorties du vendredi 17 novembre 2023

selection-musicale - sorties musicales - novembre 2023 - David Hallyday - Eddy de Pretto - Dadju Tayc -

Hommage d’un fils à son père pour David Hallyday, duo d’afro love entre Dadju et Tayc, « Crash coeur » d’Eddy de Pretto. L’amour fait palpiter les charts cette semaine.

Grand retour

Gossip - Real Power - Crazy Again

Beth Ditto retrouve sa bande ! Après avoir tenté sa chance en solo, la chanteuse charismatique rebranche micro et instruments de Gossip. Un trio interprète entre autre du tube « Heavy Cross » qui prépare une nouvelle attaque avec l’album « Real Power », attendu plus de douze ans après le précédent. Avec pour premier extrait le titre « Crazy Again » frais et punchy parlant du sentiment amoureux et de la sensation de sécurité qui va avec.

Bonus

Johnny Hallyday - Made in Rock N Roll - Un cri

C’est la dernière chanson inédite de Johnny Hallyday. Le Taulier poussant « Un cri » enregistré en février 2017 au même moment où il découvrait souffrir d’un cancer du poumon. Un combat qui n’a pas empêche cet éternel passionné de se soigner en partie par la musique. Un morceau à tonalité blues remastérisé par son acolyte Yodelice de manière plus rock moderne. Univers rythmant l’ensemble de l’album « Made in Rock’N Roll » compilant dix autres versions de titres eux déjà connus.

Remix et reprises

David Hallyday - Requiem pour un fou

Autre surprise pour les fans de Johnny, l’hommage musical de son fils David Hallyday qui perpétue son héritage via une reprise de l’emblématique « Requiem pour un fou». « Je n’étais qu’un fou mais par amour, Elle a fait de moi un fou, un fou d’amour » clame-t-il avec puissance sur fond de guitare. Paroles qu’il interprétera sur scène dans une nouvelle tournée annoncée comme « un show sang pour sang » mêlant son répertoire à celui de son père.

Collab du jour

Ozuna - Cosmo - David Guetta - Vocation -

Un David en cache un autre.. mais dans un tout autre registre. Puisque c’est derrière ses platines que l’on retrouve David Guetta jouer avec les sonorités trap latines demeurant la « Vocation » du portoricain Ozuna. Un featuring solaire et dansant issu du nouvel opus du chanteur qui compte d’autres collaborations avec Annuel AA ou le rappeur Jhayco. Et bonne nouvelle pour le DJ sacré pour la quatrième fois meilleur DJ du monde pour qui les nuits devraient être plus longues encore avec la naissance prochaine de son troisième enfant et premier avec sa compagne Jessica.

Dadju - Tayc - Makila Wablé

Un clash viral monté de toutes pièces et finalement une réconciliation en musique. C’est la stratégie sur laquelle misent Dadju et Tayc. Deux représentants de l’afro love qui continuent de faire palpiter les coeurs en duo. Avec comme premier single commun « Makila : Wablé » aux paroles en lingala. Et dans la foulée deux autres vidéos annonçant en plus d’un album baptisé « Héritage », un court-métrage mettant en scène les deux artistes ainsi qu’un concert évènement à l’Accor Arena le 15 février 2024.

Bon timing

Léa - Qui je suis

Tandis que les nouveaux élèves de la « Star Academy » font leurs premiers pas dans la lumière, Léa candidate finaliste de la saison précédente continue de se faire une place sur le devant de la scène. Une personnalité au caractère bien trempé qui malgré sa brouille avec Indifference Prod et les critiques à son égard compte bien rester la même. Ce qu’elle affirme haut et fort sur son nouveau hit « Qui je suis » frais et entêtant.

Rayon albums

Zazie - Air

Nouvelle « Air » pour Zazie qui respire la liberté en totale décomplexion. Une artiste incontournable de la chanson française reprenant de la hauteur dans un nuage de titres vaporeux aériens des plus mélodieux. Un nouveau souffle qu’incarne entre autre «Comment on fait » son duo avec Vianney à la fois léger et philosophique.

Eddy de Pretto - crash coeur

Nouvel envol plus turbulent pour Eddy de Pretto avec « Crash coeur ». Un disque comme son nom l’indique centré sur l’amour et ses montagnes russes d’émotions. Une vie pas toute rose faite de sang, et histoires fanées entre deux moments tendresse. Un écorché vif qui chante la passion dégoulinante ou encore l’amour pour tous avec une petite touche d’humour pour panser ses douleurs.

Ycare - Nos futurs

Artiste méritant de plus en plus présent sur le devant de la scène, Ycare chante « Nos futurs ». Un album entièrement composé de duos avec une dizaine d’artistes, de Mentissa à Patrick Bruel en passant par Gauvain Sers, Salvatore Adamo ou encore Anne Sila et Slimane.

Kyo - Le chemin - 20 ans

20 ans qu’ils sont sur « Le chemin » du succès. Un album symbolique pour Kyo qui célèbre cet anniversaire autour d’une édition spéciale composée entre autre de versions remastérisées de leurs premiers tubes, repris également en duo dont le trépident « Je cours » qui prend de la vitesse avec Nuit Incolore, ainsi que des démos inédites. Un joli cadeau à glisser sous le sapin des fans du groupe, accompagné pourquoi pas d’une place de concert.

DROUIN ALICIA

Kyo fait pétiller le bouchon troyen lors des Nuits de Champagne : On y a assisté

Kyo - nuits de champagne 2023 -

12 concerts en sept jours. Cette année encore les Nuits de Champagne font monter le volume de la capitale historique auboise. Une 36ème édition éclectique et intergénérationnelle qui a fait ce vendredi soir la joie des trentenaires et de leurs ainés. Des nostalgiques survoltés qui se sont replongés dans la ferveur de leurs années collèges en compagnie du groupe Kyo.

Kyo - nuits de champagne 2023 - Troyes -
© Drouin Alicia

Un grand sprint

Plus de 20 ans qu’il ont mis le « contact ». Et pourtant on a l’impression que c’était hier que le public clamait ce mythique tube avec lequel Benoît Poher et sa bande ont logiquement allumé le moteur. Un démarrage en trombe face à une salle brûlante sautillant déjà elle aussi à pleine vitesse. Une ambiance de fête à une « (Mon) époque » où il fait bon de retrouver un peu d’insouciance. Tous les voyants étaient donc au vert pour retrouver « la jeunesse éternelle » au rythme des plus grands succès de Kyo. Un groupe qui avait plus d’un as dans sa manche, à commencer par ses grands classiques qui comme les membres n’ont pas pris une ride. En parfait harmonie avec leurs guitares électriques, batterie et micro les garçons ont livré une véritable performance live totalement explosive. Un équipage très en forme embarqué par la foule qui dés les premières minutes semblaient avoir décroché « Le Graal » pour oublier «ses problèmes ». Pas de freinage non plus au moment de faire résonner leurs titres plus récents issus de « La part des Lions » comme « Touriste en hiver ». Un dernier album en date croquant à pleine dents l’urgence de vivre de tout « Enfant de la patrie » désenchanté mais rêveur. Un drapeau tricolore hissé à travers l’éclairage bleu de « Stand Up » puis rouge sang sur le poignant « Je saigne encore » explorant l’intense douleur d’un amour à sens unique. Mais ce soir les coeurs palpitaient autant sur scène que dans la salle, à en époumoner le chanteur qui a réclamé son inhalateur pour reprendre un peu de souffle. Heureusement largement aidé par le millier de choristes improvisés qui en plus de maîtriser parfaitement les paroles, agitaient leurs bras avec une grande énergie. « C’est un 9 sur 10 » lance Florian promu chanteur sur le titre « Quand je serai jeune » et chef d’orchestre des spectateurs. « C’est un 11 » rétorque un peu plus tard un jeune homme plus qu’emballé encore par la prestation des artistes. Tous prêts pour une «Dernière danse » des plus berçante, récemment remise au goût du jour au bras de Coeur de Pirate. Suivi d’une pirouette plus rock encore branchée sur un autre de leur disque phare « 300 lésions » incarné par des tubes comme « Qui je suis » ou le transcendant « Ce soir ».
Un léger freinage avant l’ultime pointe d’accélération de toute une génération qui avec un dernier « regard en arrière » se laisser aller à « Tout envoyer en l’air » debout le poing levé même pour les personnes en balcon. Un sprint final avec pour top départ le pressé « Je cours » là encore difficile à stopper. Un marathon sur « Le chemin » de ce groupe intemporel qui en franchissant la ligne d’arrivée peut se vanter d’avoir « tenu la distance » au fil des années et ce soir là encore pendant plus d’1H30.

L’info + : Pour prolonger son retour dans les années 2000, Kyo va compléter sa discographie avec « Le chemin – 20 ans ». Une réédition de son album phare remastérisé et complété par des versions duos de classiques comme « Dernière danse» ou « Je saigne encore ». Ainsi que des maquettes inédites de l’époque et démos. Sortie le 17 novembre 2023.
Le groupe continue également sa série de concerts et se produira entre autre le 2 décembre prochain au Zénith de Paris puis le 17 mars 2024.

DROUIN ALICIA

Musique : Sorties du vendredi 20 octobre 2023

selection-musicale - octobre 2023 - superbus - Mika - trolls 3 -

Baiser rouge passion envoyé par Superbus, automne fleuri pour Mika, évasion musicale au pays merveilleux des Trolls. Un camaïeu de couleurs illumine les charts cette semaine.

Grand retour

Superbus - Aseptisé

Superbus remet le son. Après trois ans d’absence le groupe star des années 2000 compte bien ajouter un nouveau tube à sa discographie. Et c’est avec le hit « Aseptisé » que Jenn Ayache et ses copains rebranchent guitares et sonorités explosives. Une petite bombe détonnante embrasant le début d’une nouvelle ère.

De Palmas - L'amant infidèle

Début de la fin en revanche pour De Palmas qui a l’occasion de son retour a également annoncé la fin de sa carrière à cause d’un problème de voix. Un chanteur qui s’est rendu une dernière fois en studio pour enregistrer entre autre le titre « L’amant infidèle » second extrait du dernier album de sa carrière attendu le 10 novembre prochain. Un blues aux sonorités pop rock similaires à ses plus grands succès.

Mika - Que ta tête fleurisse toujours - Apocalypse Calypso

Un automne fleuri et coloré, c’est ce qu’insuffle Mika avec son nouvel opus « Que ta tête fleurisse toujours » attendu le 1er décembre prochain. Un roi de la pop qui après avoir célébré la vie continue de répandre un parfum de joie avec « Apocalypse calypso». Un hit ambiance années 80 pour retrouver la fièvre et faire la fête jusqu’au bout de la nuit sans complexe.

Collab du jour

Charli XCX - Sam Smith - In The City

Sortie « In the City » pour Charli XCX et Sam Smith. Un hit festif célébrant le monde de la nuit et cette magie de communier avec des inconnus lors de soirées endiablées sans se soucier des différences de chacun. Un hymne de tolérance et d’acceptation, pied de nez aux commentaires haineux sur son poids ou orientation sexuelle que reçoit régulièrement le chanteur.

Remix et reprises

Kyo - CLOUD - Je saigne encore

Déjà 20 ans que « Le chemin » de Kyo a dévié vers le succès. Un album symbolique que le groupe a décidé de remasteriser pour cet anniversaire symbolique. L’occasion pour toute une génération de redécouvrir des grands classiques comme « Dernière danse » version duo avec Coeur de Pirate ou le poignant « Je saigne encore » que Ben Poher et ses copains partagent à présent avec la douce voix de CLOUD. Un rework aérien quelque peu psychédélique des plus poétique avec cerise sur le gâteau pour toute la bande, un clip tourné dans les rues de Tokyo.

Valentina - Last Christmas

Tandis que Mariah Carey a déjà ressorti son costume rouge de fête sur les réseaux sociaux, Valentina plonge elle aussi sa grande voix dans l’ambiance de Noël avec les jeunes Viki Gabor & Petar Anicic sur une reprise de « Last Christmas ». Un petit paquet avant l’heure en attendant que « La magie de Noël » ne retentisse pleinement dans les charts avec entre autre son nouvel album composé de chants de Noël revisités.

Jeunes talents et révélations

Wigo - Arés

De la pop symphonique au rock alternatif, Wigo est un groupe d’indie pop/rock sans limite formelle ni codes imposés. Sa force : ses musiciens qui apportent tous leur petite touche artistique et énergie. Cinq fantastiques qui unissent leur force et signature sur l’harmonieux « Arés ». Single qui sera rapidement suivi de l’album « Mosaic, Pt.2 » attendu ce 17 novembre.

Rayon album

Grand corps malade - Reflets

Après avoir mis en lumière les femmes, c’est sur le monde actuel que Grand Corps Malade pose son regard dans « Reflets ». Un hymne à la vie entre doutes et espoirs se faisant le miroir de la société et de la propre histoire du slameur préféré du public. Un disque poétique aussi personnel qu’universel.

Louis Albi - Pleurer de joie

A deux semaines du lancement de la nouvelle saison de la « Star Academy », Louis Albi finaliste de l’édition précédente ne peut que « Pleurer de joie » devant son tout premier album. Une carte de visite sur sa vie d’ex élève harcelé assumant désormais pleinement son homosexualité, racontée avec sensibilité à travers des productions pop entraînantes.

Simony - Origines euphoria

Premier opus également pour Simony. L’étoile montante du rap français évoquant les «Origines : Euphoria » de sa passion pour l’écriture et la scène d’un flow viscéral. Sans masque Antoine de son vrai nom percute les esprits tout en faisant pénétrer dans le sien libre et à la fois animé parfois de tourments et deuils.

TROLLS Band Together - BO

Camilla Cabello, Justin Timberlake, Troyes Silvan ou Kid Cudi, ils sont tous réunis au sein du « TROLLS Band Together ». Une évasion musical au pays merveilleux des espiègles créatures aux cheveux fluo. Une bande originale légère et entêtante qui met des couleurs dans les salles obscures autant que dans les charts.

DROUIN ALICIA

Kyo accorde une « Dernière danse » à Coeur de Pirate pour une version duo de son célèbre tube

Kyo - Coeur de pirate - derniere danse -

Ils ont parcouru « Le chemin » ils ont tenu la distance. Vingt ans après la sortie de l’album qui les a révélé au grand public, Kyo remonte sur la piste pour une « Dernière danse » au bras de la chanteuse Coeur de Pirate. Une version duo totalement berçante.

Kyo - Coeur de pirate - derniere danse - reprise -

Valse entre les années 2000 et la nouvelle génération

1,5 millions c’est le nombre d’exemplaires qu’a vendu Kyo de son deuxième opus. Un chiffre conséquent qui a placé le groupe sur « Le chemin » du succès en 2003. Avec entre autre un passage à vive allure aux Victoires de la musique le coffre chargé de trois trophées dorés. Groupe révélation de l’année, groupe révélation scène de l’année et album révélation de l’année. Une ascension qui s’est faite branchée sur leur titre éponyme en duo avec Sita en plus d’une « Dernière danse » qui devait s’appeler initialement « La dernière danse ». Un hymne qui a fait s’agiter et chanter toute une génération d’ados à l’époque des Skyblogs et MP3. Resté à ce jour la chanson la plus connue du groupe de pop-rock. Jusqu’à atteindre la 6ème place du Top 50 avec 200 000 singles écoulés.Une chanson emblématique qui a résonné bien au-delà de ce que les quatre garçons avaient pu imaginer et qui vingt ans après demeure toujours intemporelle. Un anniversaire symbolique que Benoît Poher, Nicolas Chassagne, Florian Dubos et Jocelyn Moze successeur de Fabien Dubos, ont décidé de célébrer en commençant par toute nouvelle version de ce tube si particulier. «Retourner en studio pour réenregistrer ce morceau était une expérience inoubliable » confient-ils sur leur réseaux sociaux en révélant au passage la pochette de cette reprise façon 2023. Un décor bleu/vert aquatique quasiment identique à l’original. Avec au milieu du quatuor, sans baggy mais avec un look plus actuel, la chanteuse québecoise Coeur de Pirate également présente dans la vidéo Studio Session. « J’ai longtemps parcouru son corps, Effleuré cent fois son visage, J’ai trouvé de l’or et même quelques étoiles, En essuyant ses larmes » murmure Ben de sa voix murie sur une douce réorchestration épurée et des paroles bien entendu inchangées. Très vite rejoint sur ce mythique refrain que l’on connaît par coeur, par l’interprète de « Comme des enfants » pour des harmonies vocales des plus envoutantes. Une collaboration exclusive quelque peu nostalgique qui offre une nouvelle dimension à ce titre. Un retour aux sources témoignant de l’évolution du groupe qui a évolué au fil des années tout en restant proche de son univers musical d’origine. Une première part de gâteau en attendant que le groupe souffle ses 20 bougies à l’automne prochain sur la réédition de l’album « Le chemin » et n’ouvre ses paquets cadeaux contenant plusieurs autres versions inédites de ses célèbres titres comme « Je cours », « Je saigne encore » ou «Tout envoyer en l’air ». De quoi réserver bien des surprises.

L’info + : En parallèle Kyo a démarré il y a quelques semaines une grande tournée des Festivals qui passera entre autre par le Plein Air Festival de Guise le 1er juillet 2023 ou encore les Musi’Cales de Villeneuve-Sur-Lot. Sans oublier un passage très ensoleillé à Nouméa pour les Francofolies de Nouvelle Calédonie le 15 septembre prochain et une participation évènement aux Nuits de Champagne troyennes le 27 octobre 2023.. Le quatuor terminera ensuite l’année en intérieur avec sa tournée salles qui s’arrêtera entre autre le 2 décembre 2023 au Zénith de Paris.

DROUIN ALICIA

Diva Faune « J’aime bien qu’on nous qualifie comme le groupe que vous connaissez sans le savoir » Entretien

Diva Faune - Interview -
© Alexis Vassivière (WeCabHug)

Vous connaissez certainement leurs tubes, mais pas forcément leur visage ni leur nom Diva Faune. Un groupe de garçons qui jouent de sonorités pop électros pour faire bouger les foules. Esprit festif qui s’applique à leur dernier hit « Invincible (Le champ des possibles) » en collab avec Ben Poher (Kyo). Entretien avec Yovan fondateur à la fois chanteur et compositeur de cette joyeuse troupe.

Diva Faune -

« On pourrait agrandir le groupe jusqu’à pourquoi pas finir à 15 sur scène avec un orchestre symphonique ! »

SYMA : D’où vient le nom de votre groupe et que signifie-t-il ?

Yovan : Il y a d’abord le mot « faune » qui est arrivé, au sens non pas animalier mais plutôt métaphorique pour désigner les gens un peu comme « faune urbaine ». « Diva » est ensuite arrivé. Ça définit un peu la faune angélique, avec des couronnes de fleurs dans les festivals comme Coachella.

Quand l’avez-vous formé ?

Au départ c’est un projet que j’avais de mon côté et que j’ai mené avec des parisiens jusqu’en 2011. Puis je l’ai remonté à Lyon où j’ai rencontré Jérémie et d’autres musiciens. On a souvent changé de bassiste et batteur puisqu’ils ont souvent des projets parallèles. On a eu du mal à trouver des membres qui restaient longtemps. J’ai eu envie de plus d’électro, ça correspondait pile au moment où Jérém se débrouillait bien dans ce style qu’il pratiquait avec Valentin. Valentin a mis un peu plus de temps à nous rejoindre dans le projet, d’abord en studio puis sur scène. Contrairement à d’autres groupes nous ne sommes pas amis de longue date, on s’est vraiment rencontrés sur le terrain. Même si on s’est rendus compte qu’on connaissait pas mal de personnes en commun. On a adoré directement faire de la musique ensemble.

Comment définiriez-vous votre style ?

Je dirais indie rock aux influences pop folk et un peu funk.

Après quelques années il arrive souvent que les groupes se séparent, vous au contraire vous étiez deux et désormais trois !

C’est ça nous on s’agrandit plutôt, on pourrait un jour être quatre voire plus… Carrément! Idéalement c’est un projet où on termine à 15 sur scène avec un orchestre symphonique.

Quel est le rôle de chaque membre ?

Historiquement je suis le compositeur et chanteur. Je suis le dernier membre fondateur du projet. Jérémie est arrivé en tant que guitariste, multi-instrumentistes et producteur. Et Valentin en batteur, mais ça nous arrive aussi de composer ensemble.

Vous faites comment quand vous n’êtes pas tous d’accord ?

On met un peu plus de temps à finir les chansons dans ce cas là !

Le grand public connaît certainement vos chansons mais pas votre nom ni vos visages, ça vous fait quoi ?

J’aime bien qu’on présente le groupe comme ça, « le groupe que vous connaissez sans savoir ». Après ça arrive quand même qu’on nous reconnaisse quand même dans la rue, tout dépend de l’endroit.

Diva Faune -
Diva Faune et Léa Paci dans le clip de “Get Up”

« Nos collaborations françaises permettent de rendre accessible notre musique à un maximum de monde »

L’un des premiers titre qui ressort quand on tape votre nom c’est « Shine On My Way » ! Vous le considérez comme votre plus grand succès ?

C’est en tout cas le titre qui nous a permis d’être diffusé en radio pour la première fois partout en France. Jusqu’à présent on passait surtout sur des régionales. D’ailleurs merci à Anne qui se reconnaîtra, qui nous a grandement soutenu. Il est aussi le titre qui a eu le meilleur résultat en terme de streaming en dehors de la France. Et existe dans une autre version partagée avec notre amie Matoo Yega.

Parmi vos collaborations les plus célèbres il y a surtout « Get Up » avec Léa Paci!

Oui je dirais que c’est notre plus grand succès. D’ailleurs je suis plutôt fier de la partie en français que j’ai écrite.

Comme le duo Madame Monsieur un album avec que des duos ça pourrait être une idée ? 

Pour le moment j’aime bien ce côté occasionnel, que ça reste quelque chose de spécial.

On peut imaginer vous entendre chanter un jour en français ?

Non ça n’est pas prévu.

Pourquoi ce choix de l’anglais ?

Tout simplement parce que c’est comme ça qu’on a découvert la musique, donc ça nous vient naturellement.

C’est une manière de cibler un public anglophone ?

Peut-être inconsciemment

Faire des versions françaises c’est une manière de passer en radio ?

Pour moi ça permet de rendre accessible notre musique à un maximum de monde en France. Beaucoup ont besoin d’avoir une accroche sur des mots en français. Et oui les radios ne peuvent pas passer que de l’anglais.

Diva Faune -

« J’adore notre nouveau single et la complémentarité qu’on a Ben Poher et moi dessus »

Vous venez de renouveler l’exercice avec Benoît Poher chanteur du groupe Kyo, comment vous êtes-vous rencontrés ?

On s’était rencontré de base lors de plusieurs évènements et concerts. Dans un second temps ils nous ont proposé leur première partie des Zéniths en 2018.

Comment avez-vous élaboré le titre « Invincible (Le champ des possibles) ? » De quoi parle-t-il ?

Ben a écrit sa propre partie. Contrairement aux autres collaborations où c’est moi qui avait fait le texte en français. Le titre existait déjà en version anglaise et quand je me suis posé la question de qui pourrait poser sa voix française pour en faire un single, j’ai de suite pensé à lui. En tout cas j’adore ce titre, la complémentarité qu’on a Ben et moi dessus. On nous reconnaît bien chacun que ce soit dans notre manière d’écrire que dans le timbre de voix. Le single est celui qui a été le plus écouté de tous nos singles lors des quinze premiers jours. Grande première aussi on a fini numéro 1 radio.

Le hit sonne le début d’une nouvelle ère pour vous ?

Oui c’est ça, c’est le premier single officiel du nouvel album. Ça va être annoncé très vite, dans les prochains mois. Il y aura forcément des festivals dans la foulée ! Ce qui est sûr c’est que ces prochaines semaines on va être partout en France !

Merci à Yovan

Diva Faune - Ben Poher - Invincible -

Nouveau single « Invincible (Le Champ des possibles) » en duo avec Ben Poher

 

Une réunion de copains ultra explosive !

 

 

 

DROUIN ALICIA

Kyo défend « La part des lions » de cette drôle d’époque : Chronique musicale

Kyo - La part des lions -

Kyo remet le contact. Quatre ans après son cinquième album, le groupe se partage « La part des lions » Un disque frénétique et vivant capturant l’urgence d’exister d’une jeunesse désenchantée mais pleine de rêves. Chronique musicale.

Kyo - La part des lions - Quand je serai jeune -

Une jeunesse frontale

Plus de 20 ans que Kyo stationne sur « Le chemin » du public. Une bande de garçons indémodable passant les vitesses sur l’autoroute de cette drôle d’époque. Accélérant enfin la cadence après des mois de patience pour faire rugir « La part des lions » qui sommeille en chacun d’eux. Un quatuor remodelé après le chassé-croisé entre Fabien Dubos et Jocelyn Moze. Prenant de plein fouet la morosité de la jeunesse actuelle en abritant à leur bord les racines rocks de leurs débuts. Une direction frontale et libre criante dés les premières notes de « Margaux, Omar, Marlow » chargé d’introduire les personnages centraux du projet. Un hit déchainant les passions à la façon d’un bal moderne de «Une fille, deux garçons, trois possibilités ». Trois destins liés amicalement à la manière faisant écho à toute une génération. Des vingtenaires en quête de sens, bien décidés à explorer le monde. Des amis testant leurs limites à la recherche d’une note d’espoir pour leur futur. Une histoire fil rouge des 12 pistes de l’album, résumée en 4 clips tournés à la manière d’un court métrage. Un feuilleton sentimental prolongé durant « Mon époque ». Un hymne exaltant sonnant l’heure de l’insouciance et d’un premier rapprochement sentimental entre Margaux et Omar sous le regard impuissant de Marlow. Un jeune garçon impulsif perdant le contrôle à bord d’un véhicule dans le dramatique épisode de « Quand je serai jeune ». Un premier duo historique entre Ben et Florian au cours duquel les deux copains tentent de gommer leurs erreurs de jeunesse à coup de riffs. « Quand je serai jeune je volerai dans les plumes, Je prendrai mon étoile et ma parcelle de bitume, Je t’empêcherai de prendre le volant, Un 3 décembre avec 3 grammes dans le sang » se désolent-ils. Clôturant leur vidéo en suspens pour laisser le champ libre aux interprétations du public. Avant de se relever dans le corps d’une jeune femme victime de sexisme et violences sur l’engagé « Stand Up ». « Mon coeur m’a dit lève-toi, Mon corps m’a dit tire-toi » clame Ben emprunt d’empathie. Prenant par la main tel un grand frère « Enfant de la patrie » chargé de recoller les morceaux d’un drapeau en lambeau. Un patriote engagé parti en éclaireur vers un avenir meilleur.

Kyo - la part des lions -
© Melanie Lhote

Des ainés rassurants

« La façon dont j’aime ce monde est tragique » manifeste le chanteur dans « Touriste en hiver » glissant de sonorités organiques. Des paroles défaitistes au nom de tous ces jeunes désabusés mais rêveurs à qui Ben envoie une « Comète » rassurante. Un moment doux et mélodique partagé avec la chanteuse belge Alice and the Roof, illuminant « Après minuit » les couleurs du ciel « noir indigo » décrit au commencement de l’histoire. « Je voudrais que tu vives comme tu rêves, Que tu marches comme tu danses, Seulement respirer le même air » souhaite Kyo qui songe à « Quitter la ville » pour diminuer sa sensation d’étouffement. Des citadins encore marqués par les attentats de « Paris » qui aujourd’hui arrivent enfin à poser des mots sur leur traumatisme. Déposant des roses noires pour recouvrir les coeurs d’amour et poésie. Clôturant leur élan de solidarité au balcon de « Mon immeuble » amusés par toutes ces anecdotes de vie demeurant universelles au fil des époques.

DROUIN ALICIA

Kyo officialise son grand retour avec le single « Mon époque »

Ils avaient garanti de revenir très vite après avoir soufflé sur leur vingtième bougie d’existence et de succès. Promesse tenue pour Kyo qui remet le contact sur une nouvelle route. Un trajet, les pieds sur terre introduit par un premier pas dans « Mon époque », celle d’une jeunesse en pleine renaissance et quête de soi.

Kyo - mon époque -

Sortie de pénombre collective

Plus de 20 ans qu’ils parcourent « le chemin » et tiennent la distance. Kyo s’inscrit comme un repère pour la génération passée en s’inscrivant comme une valeur sûre pour la génération actuelle et future. Un groupe phoenix parvenu à renaître de ses cendres à plusieurs reprises en restant connecté à son temps. La preuve encore avec leur nouveau single « Mon époque » résumant l’urgence de réapprendre à vivre pleinement en cette période post-confinement. « Ce soir j’ai le mal de mon époque, je rempli des pages, ce soir je noirci des blocs » lance le chanteur Benoît Poher frappé par la fougue sur des riffs explosifs et dynamiques . Un cri du coeur extériorisant avec ferveur le mal-être accumulé ces derniers mois pour en éliminer les dernières traces de nostalgie. Un hymne de libération post confinement plein de puissance mis en lumière dans un clip live. Emportés par l’exaltation de la scène, le quatuor fait claquer cordes vocales et instruments. Se laissant embarquer par la foule et ces regards perdus et rêveurs de tous ceux « nés sous un cimetières d’étoiles » en quête « de la prochaine quête ».

Kyo - Margaux Omar Marlow

Honneur à la vie et à la jeunesse

Parmi leurs spectateurs du soir « Margaux, Omar, Marlow », trois personnages introduits il y a quelques jours par un premier titre portant leurs prénoms. Un prologue plus contrôlé et doux que le single officiel. Une ballade piano-voix à l’ambiance épurée voire acoustique chargée de faire les présentations avec ces jeunes individus symboliques. Il y a Margaux une demoiselle qui « a du chien », une certaine insouciance et envie d’explorer le monde. Mais aussi Omar, qui oscille entre « sa vie dans les open spaces » et des soirées festives pour s’évader dés que possible. Et puis Marlow, musicien un peu rêveur s’imaginant « en crooner des temps modernes ». Une fille, deux garçons, trois destins liés qui font les 400 coups ensemble. Une joyeuse bande au quotidien un peu roots, s’offrant une petite parenthèse féerique loin de la réalité de leur quotidien respectif un peu rébarbatif. Une escapade virant au triangle amoureux au sein d’un véritable mini-film. Un récit amorcé au cours de ce premier épisode chargé de lancer cette nouvelle ère qui sera rapidement complétée par la suite. Des âmes en peine qui une fois la nuit tombée se retrouvent plus paisibles, les yeux ébahis vers le ciel couleur « noir indigo ». Un feuilleton sentimental entre amitié, addictions, attirance, conflits, déchirures et rêve des temps modernes qui sera le fil rouge du sixième album de Kyo. Un projet construit autour d’une seule et même histoire, annoncé plus mature, plus nostalgique aussi mais pas moins positif et porteur d’espoir. Un disque qui débarquera cet automne avant un retour tant espéré en live.

DROUIN ALICIA

Kyo de retour avec l’inédit « Ego »

Kyo - Ego -

Kyo reprend son souffle. Après un long moment de pause, le groupe star des années 2000 souhaite renouer avec la ferveur de la scène. Une bande de potes qui pour se tourner vers l’avenir opte pour un inédit fruit de leurs souvenirs passés, intitulé « Ego ».

Kyo - Ego -

Emulation au goût d’antan

C’est une surprise qu’il gardait bien au chaud. Quelques mois après avoir soufflé sa vingtième bougie d’existence, Kyo revient en force avec le hit « Ego ». Un inédit qui attendait sagement en quarantaine dans un tiroir de compositions pour prendre vie. Un titre pas choisi au hasard, puisqu’il est le premier enregistré avec Jocelyn Moze, dernier batteur à avoir rejoint la composition. Fidèle à l’univers de leurs débuts, les quatre colytes se délectent avec ardeur au son des riffs de guitare toujours assurés par Nicolas Chassagne. Des garçons éternellement dans le vent, remontés à 1000 volts. Emportant le public avec eux dans leur frénésie rock. Un véritable lâché prise vivifiant qui déborde d’énergie. Une pastille vitaminée défilant à vive allure. « Trois lettres, Pour que les étoiles transpirent, Pour que la nuit nous offre son plus beau sourire » lance Benoît Poher alias Ben, le chanteur du groupe. Un démarrage en trombe maintenu durant la totalité de ce morceau à l’état brut taillé pour résonner en live qu’ils n’avaient interprété jusqu’à l’heure qu’en exclu lors d’un poignée de Festivals.
Sur scène, c’est justement là que Kyo emmène ses fans pour le clip de « Ego ». Un bond dans le passé au temps de leurs dernières tournées passées par des évènements extérieurs et salles de spectacle pleines à craquer. Un best of de la joyeuse troupe se régalant au son de ses plus grands tubes, face à ces hordes de fans en délire. Des images nostalgiques donnant le tournis, que l’on espère tous pouvoir revivre rapidement. « C’était cool les concerts quand même ! » ont d’ailleurs commenté les garçons eux aussi impatients sur les réseaux sociaux du groupe. Avant de donner rendez-vous à tout ce petit monde dés que possible.

Kyo -

Le cap des 20 ans

Des nouveaux titres à partager, Kyo n’en manque pas. Promettant même très prochainement un single officiel pour porter le successeur de « Dans la peau » sorti en 2017. Un sixième album pour l’heure mystérieux, annoncé comme plus mature et plus nostalgique encore que les précédents. Un projet actuellement en phase d’enregistrement et de mixe, dont les premiers extraits seront révélés très prochainement. C’est en tout cas ce que promet le groupe, qui n’a pas prévu d’arrêter de gâter ses fidèles. Un festival de surprises qui a débuté en octobre dernier pour célébrer leur 20 ans de carrière. À commencer par la « KyoStory » une série de pastilles vidéo revenant des instants marquants de leur parcours. Révélant aussi des anecdotes sur leurs tubes marquants devenus des classiques pour toute une génération. De « Dernière danse» à « Le Graal » en passant par « Contact » sans oublier le mythique « Le chemin ». Des succès répartis sur leurs cinq albums studio qu’il est désormais possible de (re)découvrir en versions vinyles collectors. Un package alléchant et une belle collection donc sur le point de s’agrandir.

DROUIN ALICIA

Chronique Musicale : Madame Monsieur dévoile l’album « Tandem »

Madame Monsieur - Tandem

Deux ans et demi, c’est le temps qui leur a fallu pour élaborer ce projet de taille ! Après moult décalages et rebondissements, Madame Monsieur lève enfin le voile sur son «Tandem ». Un opus composé uniquement de collaborations. Un disque de partage fédérateur et éclectique, totalement entêtant et prenant. Chronique musicale

Madame Monsieur - Jérémy Fréro

Des collaborations éclectiques

Un « Tandem » à 28 places. C’est le projet audacieux fraîchement dévoilé par le duo Madame Monsieur. Un double-album de 25 pistes partagées avec 26 artistes d’univers différents et un mot d’ordre : l’échange. « Un message d’amour et d’ouverture sur l’autre» affirme le binôme sur ses réseaux sociaux. Des talents déjà bien rodés avec déjà dans leurs archives une première apparition en compagnie de Youssoupha sur le titre « You Make Me Smile » et un featuring avec Disiz La Peste. Des nouvelles associations nées au feeling avec la volonté de proposer un format de création mais ou chacun y apporte sa touche et son style musical. Avec d’abord en amont un travail d’écriture et composition entre Emilie Satt et son compagnon Jean-Karl Lucas, avant de faire appel à un camarade inspirant pour la terminer. Une totale mise à nue personnelle. Leur motivation : partager des instants et morceaux uniques mais aussi se bousculer et chambouler leurs associés en retour. Prouver leur ouverture d’esprit aussi et sortir des codes. Impensable pour Madame Monsieur d’être cantonné à une étiquette de groupe pop et tellement plus nourrissant aussi artistiquement. « Un concentré de partage et de joie » avant tout.
Dans leur longue liste d’invités des amis du métier comme Youssoupha qu’ils connaissent déjà très bien grâce à leurs deux morceaux en commun, Silvàn Areg aperçut dans «Destination Eurovision 2019 » ou encore Bilal Hassani pour qui ils ont co-écrit son tube «Roi ». Le fruit aussi de rencontres sur les routes, des découvertes aussi. D’autres groupes d’abord, Kyo, Boulevard des airs et Les Trois Cafés Gourmands, comme pour confirmer le fameux dicton « plus on est de fous plus on rit ». Plus surprenant aussi, de nombreuses stars urbaines, Keblack, Kalash Criminel, le rappeur Lord Esperanza, Oxmo Puccino, Barack Adama et son acolyte Black M de « Sexion D’Assaut », Jok’Air, Soprano. Des étoiles montantes aussi du rap français comme Hatik, Remy, Kpoint et Greg Zlap ou la jeune Chilla qui côtoient dans ce disque les voix de Joyce Jonathan, Jérémy Frérot ou encore Lili Poe ainsi que les célèbres Amir, Slimane, Claudio Capéo et Christophe Willem. Autant de profils éclectiques que de surprises.

Madame Monsieur - Tandem

Pop lumineuse et sujets variés

On pourrait croire à un joyeux remue-ménage mais « Tandem » reste cohérent. Un opus inspirant riche en sonorités qui garde malgré tout la couleur pop propre à Madame Monsieur qui prend, donne mais ne se perd pas. Un duo qui s’est fait connaître avec l’engagé « Mercy », à la plume toujours autant aiguisée. Réunissant un ensemble de titres légers à l’écriture consciente. Offrant aux auditeurs des chansons entêtantes remplies de fraîcheur sur fond de sujets variés et concernants. Chaque hit a son potentiel et peut s’écouter séparément. Autant de parenthèses rayonnantes et mélodieuses. Parmi les thématiques abordées : leur vie d’artiste avec la montée vers le succès dans « Terre Inconnue », la difficulté à exercer un métier publique aussi dans « Les lois de l’attraction » et le matraquage des paparazzis au coeur de « Paparazzo ». Des sujets sociétaires aussi comme la sauvegarde de la planète au centre de « Sa beauté », l’acceptation de soi avec « Dis-moi qui je suis », l’innocence qui s’estompe avec le temps sur « Comme si j’avais mille ans » ou encore plus alarmant le harcèlement au sein du poignant « On m’a dit ». Porter des messages ou tout simplement célébrer la vie à l’image de l’aérien « Comme un voleur » ou de l’entêtant « Comme un homme » revenant sur les obstacles du passé. Tout autant d’odes créatives et efficaces ou chaque participant apporte sa patte et occupe sa place.

En bref, pari réussi pour Madame Monsieur avec « Tandem » véritable ode au partage. Un opus lumineux et astral ou différents univers musicaux se succèdent avec harmonie. Et un condensé de tubes potentiels à explorer.

Coups de coeur : Dis moi qui je suis (feat Slimane) / Tout le monde s’en tape (feat Claudio Capéo) / On m’a dit (feat Soprano) / Solo (feat Silvàn Areg)

DROUIN ALICIA

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