La veille Juliette Armanet a carrément fait sauter les plombs ! Les lieux étaient donc encore brûlants pour Jenifer qui posait son micro sur la scène de l’Accor Arena pour la première fois en 20 ans de carrière. Un show parisien particulièrement explosif, rythmé pour l’occasion de multiples surprises. Debrief. 

Jenifer - Bercy - Accor Arena - N9 Tour -. Drouin Alicia -
© Drouin Alicia

Des paillettes dans Bercy !

Avant elle Johnny Hallyday s’y est produit plus de 100 fois dont 93 en solo. De grandes stars internationales comme Scorpions, Rihanna, Beyonce ou Shakira ont elle aussi laissé leur empreinte dans cette salle parisienne emblématique. Pour Jenifer la symbolique était donc de taille pour ce concert évènement. Qui plus est le neuvième de son « N°9 Tour»,  programmé un 18 mars (1+8 = 9). Un chiffre d’après la superstition synonyme d’accomplissement final, d’amour et de positif. Malgré son trac, la chanteuse avait donc tous les signes de son côté pour briller et emporter le public dans sa bulle pétillante. Une reine de la fête qui a annoncé la couleur dés son entrée sensationnelle depuis une trappe secrète, coiffée d’un perruque scintillante. Une Cléopâtre 2.0 recouvertes de paillettes de la tête aux pieds où tombait son pantalon patte d’eph assorti à sa collection de colliers couleur or. Avec pour sabré l’évènement l’explosif « Est-ce que tu danses ? » dans un décor ultra lumineux. Comme sur les dates précédentes de sa tournée le ton est donné, l’ambiance déjà euphorique, la foule debout et sautillante. Une ferveur plus puissante encore servie aux 11 000 convives de ce grand show. Pour autant, Jenifer a choisi de ne pas trop chambouler sa setlist déjà ultra efficace composée de golds intemporels joués entre deux pistes retenues de son neuvième album. Un tunnel de hits taillés et revisités autours de sonorités live rétros. À l’instar du sensuel «La hauteur des branches » ponctué d’une vibrante instru au saxo. Une cuvée millésimée allant de « Tourner ma page » à l’amical « Notre idylle » en passant par l’électrisant «Que l’amour s’en aille » ou le solaire « Si c’est une île ». Un voyage dans le temps branché sur des rythmes endiablés et souvenirs intenses pour ses spectateurs enthousiastes dont certains avaient spécialement sortis une tenue de soirée.

Jenifer - Christophe Maé - Comme c'est bon - Accor Arena - Drouin Alicia -
© Drouin Alicia

Surprises, surprises

Des fans pour la plupart présents depuis l’époque de « J’attends l’amour ». qui garderont longtemps en mémoire « Le souvenir de ce jour » unique pour eux et leur idole. Une belle histoire longue de 20 ans célébrée sur ce morceau symbolique à coup de milliers de ballons dorés soigneusement déposés sur chaque siège par la « JJTeam », puis gonflés en cachette et brandis. Une charmante attention très belle visuellement qui a beaucoup touché Jenifer. « Ah d’accord, vous êtes comme ça. Bande de petits cachotiers. Merci » a-t-elle réagi, ravie de voir que « les plus âgés » connaissent toujours aussi bien les paroles de ses premiers succès dont « Ma révolution » les doux « Serre moi», « Donne-moi le temps » ou « Au soleil ». Une artiste qui avait elle aussi bien entendu concocté son lot de surprises. Quelques invités d’honneur dont la première à la rejoindre sur scène Yseult pour un duo harmonieux sur la ballade « Je te vois », composé par elle-même. « Merci pour cette sublime chanson. Je t’aime » lui a déclaré Jen pour clôturer cette sacré prestation vocale. Une artiste restée démonstrative qui n’a pas hésité à serrer fort dans ses bras son ami M Pokora avec qui elle a entonné le célèbre tube de Jean Jacques Goldman « Je te donne ». Comme dit le dicton, jamais deux sans trois.. Christophe Maé a lui débarqué son harmonica aux lèvres sur le hit « Comme c’est bon ». Des grandes retrouvailles clôturées sous une pluie de flash recouverts de gommettes multicolores berçant avec émotion le poignant « En attendant ». Des larmes vite séchées par les flammes jaillissantes sur « Sauve qui aime », suivi d’un lâché de ballons géants sur le fédérateur « Et si on sortait ce soir », qui donnait envie de danser « sur les trottoirs » de Paris pour prolonger cette sacré soirée inoubliable.

DROUIN ALICIA