Ce tube de l’été 1997 deviendra-t-il aussi celui de 2025 ? 28 ans plus tard et tandis qu’il vient de souffler ses 29 bougies, c’est au public que Kendji Girac a réservé un cadeau. Une relecture gipsy pop franco-espagnole du célèbre tube solaire « Maria (Un, Dos, Tres) » de Ricky Martin, venant compléter sa petite collection de reprises à son image.

Kendji - un dos tres

Réchauffement méditerranéen

« L’été sera chaud, très chaud » promet Kendji Girac sur ses réseaux sociaux. Un artiste faisant grimper la températuredéjà brûlante de la saison au son d’« Un, Dos, Tres ». Une version modernisée et à son image de ce tube de la chanson latine demeurant le plus grand succès de Ricky Martin. Un hymne charnel enflammé qui a commencé à ensoleiller les foules alors même que Kendji n’était pas encore né. Avant de taper plus fort encore durant l’été 97 en France où il est resté numéro un du Top single durant neuf semaines consécutives. Mais aussi partout dans le monde qui a fait la fête sur cet air de salsa flamenco qui a brillé au sommet dans plus de 20 pays. Un hit qui forcément a fait danser l’interprète d’ « Andalouse » durant son enfance, finalement monté sur scène avec ce hit durant la tournée de « The Voice » en 2014. Avant d’en entonner un court extrait lors de son « Mi Vida Tour » en 2022 accompagné de quelques petits pas de danse. Comme pour mieux boucler la boucle, le revoilà donc dans les charts avec cette relecture à son image ambiance gipsy pop. Un retour aux sources clin d’oeil à ses fans l’applaudissant depuis ses premiers accords de guitare. Instrument qui forcément rythme son adaptation d’avantage acoustique et intime que les sonorités club originales. Une nouvelle résonance plus envoutante encore mais pas moins chaleureuse ni sensuelle. Tout en conservant la forme de base et l’esprit de fiesta latine, Kendji Girac joue à la fois avec le tempo et les paroles de l’époque. « Elle est sans détour, elle donne de l’amour, elle me quitte quand je m’égare, J’attends sans détour, elle me ment toujours, chaque fois elle s’en va » clame-t-il tout en français de son accent chantant légendaire. Tout en se déhanchant sur le légendaire « Un pasito p’alante Maria, Un pasito p’atras » au bras d’une « Bella » éblouissante de caractère.

Kendji - vivo per lei

Des classiques ambiance gipsy

Un autre tube que déjà Kendji Girac avait réussi à s’approprier grâce à sa singularité et ses accords solaires de guitare. Une première reprise qui l’a propulsé en pleine lumière, avant de donner le tempo à son tout premier EPcomposé de son premier single « Color Gitano » suivi de quatre covers. Dont « Tous les mêmes » de Stromae ou « Ma philosophie » d’Amel Bent qu’il avait également interprété durant l’aventure « The Voice » en remplaçant la phrase « Je suis métisse mais pas martyr » par « Je suis gitan mais pas martyr ». Un artiste à l’aise dans l’exercice et dans divers univers. Entendu entre autre tout en émotions il y a quelques jours dans les rues de Montmartre sur « La bohème » de Charles Aznavour, onze ans après sa version studio figurant sur l’album hommage « Aznavour, sa jeunesse ». Mais aussi dans la peau d’un « Petit papa noël » brun barbu. Sans oublier plus récemment son duo avec Andréa Bocellisur « Vivo per lei » où il donne plus que jamais de la voix et de l’amour. Un artiste qui a mis tout son coeur dans son dernier album « Vivre » sonnant sa renaissance. Et qui fera palpiter les foules tout l’été lors de festivals. Dont la Fête du Pain de Mensignac où il se produira ce 14 juillet. Un été studieux suivi d’une rentrée chargée des répétitions de sa tournée célébrant ses 10 ans de carrière qui ouvrira son rideau le 30 janvier 2026 au Zénith d’Amiens. Et qui passera entre autre par l’Accor Arena de Paris les 14 et 15 mars 2026.

DROUIN ALICIA