Regard sur la scène metal arménienne

Furie Arménienne est un ouvrage très original écrit par Maxence Smaniotto et François Martin. Avec passion et précision, les deux auteurs y explorent l’évolution de la scène metal d’Arménie et de sa diaspora. De la période soviétique à nos jours, ils font le bilan d’un monde underground à travers une foule d’interviews allant des pionniers du rock arménien aux groupes contemporains en passant par le témoignage du chanteur de Deep Purple, Ian Gillian !
Entre la censure communiste, les guerres, les difficultés matérielles et les enregistrements sous le manteau, ils évoquent avec intelligence les bouleversements géopolitiques et sociaux de ce petit pays en traçant un panorama où l’histoire et la musique se rencontrent. Un travail remarquable.

DivahaR-HEAVY-Metal-hard-rock-symanews-gopikian-yeremian
Le groupe DIVAHAR est l’une des rares formations de metal féminin du Caucase

Florence Gopikian Yérémian : Pourquoi vous êtes-vous penchés sur la scène metal d’Arménie ? C’est un sujet très particulier.

Maxence-smaniotto-syma-news-gopikian-yeremian-furie-armenienne
Maxence Smaniotto

Maxence Smaniotto : Je suis fan de metal depuis mon adolescence – j’ai attrapé le virus et aucun vaccin n’a été efficace ! Je ne suis pas d’origine arménienne mais j’ai vécu deux ans à Erevan durant lesquels j’ai découvert la scène locale. Mon premier concert a eu lieu au Puppet Theater en 2014, il y avait des groupes géorgiens, russes et caucasiens. C’est là que j’ai vu Ayas, pionniers du heavy metal arménien depuis l’époque soviétique mais aussi DivahaR, un groupe de black metal formé exclusivement de femmes, ce qui était très rare à l’époque ! Suite à cela, j’ai eu envie de faire fusionner mes deux passions, l’Arménie et le metal.

françois-martin-syma-news-gopikian-yeremian-furie-armenienne-metal-hard-rock
François Martin

François Martin : J’ai grandi avec un père qui écoutait du Hard et je me suis aiguisé l’oreille sur les vinyles de Judas Priest, Motorhead ou Deep Purple. Je suis passionné par la musique rock en général, j’adore autant des artistes comme Gene Vincent, Eddie Cochran que l’énergie de la scène punk et oï ! Mon grand-père est originaire de la région de Kharpet, j’ai donc voulu explorer du côté de mes origines mais en abordant l’Arménie via un prisme différent de ce que l’on a l’habitude d’entendre à propos de ce pays. Bien sûr, notre ouvrage évoque le thème du génocide ou des guerres de ces trente dernières années mais vus sous un autre angle.

Quelle est la particularité de la scène metal arménienne ?

Ayas-symanews-1987
Sur cette photo d’AYAS prise en 1987, on peut voir la batterie artisanale qu’ils avaient fabriquée à la main !

M.S : C’est la grande question du livre… je voulais comprendre si les Arméniens avaient tenté de construire une scène spécifique, à l’instar de la Norvège, des US, de la Pologne ou de la Mongolie. Je souhaitais également montrer comment les différents styles de musique metal peuvent se marier avec les contextes locaux, donnant des résultats parfois exceptionnels. L’engouement autour du groupe mongol The Hu en est un exemple très éclairant.
Pour l’Arménie, la réponse est donc… oui et non.
Oui, les premiers groupes ont élaboré un style pour obtenir des sonorités orientales englobées de thématiques arméniennes. Beaucoup de groupes contemporains, comme Avarayr, Nairi, Vahagn ou Dogma, continuent d’ailleurs à utiliser des instruments traditionnels et d’anciennes mélodies pour leurs compositions.
Non, car les groupes classiques n’ont pas eu les moyens de s’épanouir : la décomposition de l’URSS, la guerre et le contexte délétère ont annulé les efforts des années 80 et empêché l’émergence d’une scène commune. En outre, la centralisation à Erevan, la capitale, et le nombre restreint de passionnés n’ont pas aidé. Dans ces conditions, c’est un miracle que les musiciens dont nous racontons l’histoire aient pu produire de tels albums !

La religion chrétienne a-t-elle une place prépondérante au sein de la musique metal arménienne ? L’aspect spirituel est-il important ?

Avarayr-syma-news-gopikian
L’un des albums d’AVARAYR : A symphony carved in stone

M.S : Ce sujet est abordé en filigrane dans un grand nombre de nos témoignages. Le metal est par essence subversif, raison pour laquelle beaucoup de groupes sont franchement antichrétiens sans pour autant être satanistes, comme le prétend un certain discours très ignorant.
Le metal est souvent une recherche spirituelle où la musique sublime ce ressenti transcendant que le philosophe Rudolf Otto nommait « numineux ». Les Arméniens sont un peuple spirituel et le christianisme est assez présent dans leur musique en raison de l’importance de l’Église. Blood Covenant joue par exemple du « unblack metal », c’est-à-dire du metal extrême chrétien. À l’inverse, Avarayr se sent plus proche du paganisme.

F.M : Même si la majorité des metalleux arméniens se reconnaissent dans le christianisme, certains ont en effet une spiritualité pré-chrétienne “hétanos”, c’est-à-dire proche du neopaganisme arménien.

Considérez-vous que le metal arménien soit nationaliste ? Patriotique ? Qu’il incite les auditeurs au « dardz » (rapatriement) ou à la défense de la mère patrie ?

Adana-Project-syma-news-yeremian-gopikian
ADANA PROJECT en concert

M.S : Je dirais plutôt patriotique car le peuple arménien aime son histoire d’un amour charnel. Sa culture est enracinée dans son esprit ce qui fait que les métalleux la respectent et y trouvent une inépuisable source d’inspiration. Par exemple Adana Project joue exclusivement des reprises heavy metal de chansons patriotiques et ils rencontrent un grand succès.

F.M : Ce peuple est définitivement patriote et le « Dardz » n’est pas un fantasme : beaucoup de musiciens sont venus s’installer en Arménie pour vivre ce « rapatriement » à l’exemple de Rudolf Kalousdian (Vahagn / Dagagh) qui a quitté la France, Narek Avetisian (Avarayr) qui vient d’Iran, Hago Boss (guitariste d’Omnius) qui a fui la Syrie, ou bien Yeghig (Deathlam) venu de Beyrouth.

Qu’en est-il des sonorités ? Vous évoquez le tétracorde en parlant de l’échelle musicale utilisée par le groupe Ayas ou les gammes arméniennes propres au groupe Nairi.

M.S : Ce sont là des tentatives pour créer une musique metal au style spécifiquement arménien. D’autres avant eux avaient tenté quelque chose de cet ordre-là, mais dans le rock. Arthur Meschyan a ainsi réalisé le premier rock opéra arménien dans les années 70 en s’inspirant d’airs traditionnels. Dans le cas des groupes de metal extrême, ils utilisent assez souvent des mélodies tirées de chansons folk, ce qui rend leur écoute très agréable. Globalement on pourrait dire que beaucoup de groupes locaux tentent de créer des sonorités entêtantes et « dansantes » en s’inspirant de la tradition musicale arménienne.

Dogma concert-heavy-metal-symanews
La chanteuse de DOGMA entourée de ses musiciens

À plusieurs reprises, vous dites que “la musique metal, c’est avant tout un état d’esprit et une façon de penser”. N’est-ce-pas le cas de toutes les musiques ?

M.S : Oui, mais chaque genre musical présente un état d’esprit qui lui est particulier. Dans le cas du metal et plus globalement dans le rock, il y a une aptitude spécifique envers la vie et le monde, ça dégage de la force, ça canalise les énergies. Il y a de la révolte aussi et souvent au nom de grands idéaux et de belles valeurs. Pour reprendre Carl Jung, on pourrait dire que le metal véhicule des archétypes spécifiques, et je suis de l’opinion qu’il s’agit d’archétypes très adaptés à la mentalité arménienne.

Selon vous, la violence de la musique metal est-elle propice à catalyser les tragédies arméniennes que sont ses guerres ou son génocide ?

M.S : Le black metal : oui ! C’est incontestablement le genre musical le plus apte à sublimer toute la rage, la fureur de vivre et la tragédie de l’histoire arménienne. Il y a dans ce style musical un immense potentiel cathartique.

Furie armenienne-symanews

Êtes-vous d’accord avec Iohan Costani, le frontman du groupe Vostan Hayots qui affirme que « le rock est un art de lutte » et rajoute que « si la musique rock remplissait les stades au détriment du rabiz, les Arméniens n’auraient pas perdu la dernière guerre » ? (Le rabiz est un genre musical arménien consistant à convertir les mélodies orientales en des versions électro.)

M.S : Costani est le prototype du « rockeur engagé et cohérent ». Son cœur bat autant pour le rock que pour l’Arménie. Selon lui, puisque le rock a cette capacité à traduire l’énergie propre au combat, il aurait fallu que les Arméniens y adhèrent en masse pour pouvoir s’unir davantage et lutter. Costani est un vétéran de la première et deuxième guerre du Haut-Karabagh, il sait ce qu’il dit. Dans son esprit, le rabiz représente un état d’âme propice à l’amollissement, à l’ignorance et au repli. On ne combat pas avec un esprit pareil.

Quel avenir prévoyez-vous à la scène metal arménienne ?

M.S : La plupart des personnes interviewées sont pessimistes car il y a une désaffection de la part des jeunes au profit de la pop et du rabiz. La pauvreté, la guerre et l’émigration ne les motivent pas à s’engager dans ce genre musical. C’est dommage car les compétences sont là, et la scène metal, bien que petite, a su se montrer active entre 2005 et 2015.
Personnellement je reste optimiste et espère que ce livre, que nous souhaitons un jour publier en arménien, participera à valoriser les formations locales. Franchement, il y en a qui mériteraient de jouer dans des festivals européens !

Idaruni-symanews-gopikian-yeremian-heavy-metal-hard-rock
ILDARUNI est l’un des groupes arméniens de Pagan Black Metal

En 2015, le groupe Deathlam de Beyrouth n’a pas hésité à publier le titre « Burn the Ottoman Empire ». Ont-ils ouvert la voie à une musique militante ? Les jeunes formations sont-elles d’avantage impliquées par rapport à la guerre de 2020 et au conflit avec l’Azerbaïdjan ?

M.S : J’ai l’impression que c’est le contraire. Les jeunes musiciens ne sont pas partis au front, en 2020, ils n’ont été actifs que sur les réseaux à l’inverse des anciens : les gars de Vostan Hayots, Aramadz et Ellipse ont revêtu leurs uniformes !
La politique était davantage présente dans les années 80/90, quand il fallait vraiment mouiller sa chemise ! Au sein de la diaspora, les organisations patriotes étaient influentes : c’était l’époque de Miatsum, d’ASALA, de Monte Melkonyan, pour qui le groupe rock français Zartong a joué lorsqu’il était incarcéré à Fleury-Mérogis. Aujourd’hui, il reste Deathlam au Liban et System Of A Down aux Etats-Unis dont certaines chansons militantes attirent l’attention sur la cause arménienne.

Vous consacrez plusieurs chapitres aux Arméniens du Moyen-Orient, de France ou des US. Quel a été le rôle de la diaspora dans le développement du metal arménien ?

M.S : Ce fut fondamental ! C’est via la diaspora de France, des États-Unis et de l’Allemagne que les artistes arméniens d’URSS ont pu entrer en contact avec le rock et le metal. En outre, le fait que des Arméniens à l’étranger s’impliquent dans ce genre musical a pu inspirer des jeunes en Arménie : il en va ainsi de System Of A Down mais également d’Avo Nersesian (guitariste de Stryfe et Medagh) à Los Angeles, décédé hélas en 2020.

DivahaR-HEAVY-Metal-hard-rock-symanews-gopikian-yeremian
Le quatuor féminin de Black Metal, DIVAHAR

Qu’en est-il de la scène féminine ? N’est-ce-pas difficile pour des metalleuses de trouver leur place au sein d’une société aussi patriarcale ?

M.S : Oui ! Mais les temps ont beaucoup changé et les mentalités ont évolué. L’Arménie est le seul pays du Caucase à avoir 2 groupes metal formés exclusivement de femmes (DivahaR et Euphoria) et un groupe punk, Incest. Il y a pas mal de filles sur la scène : Dogma et Adana Project ont des chanteuses avec des compétences vocales extraordinaires. Et il ne faut surtout pas oublier que des Arméniennes furent fédayins !

Parmi les multiples interviews de votre livre se discerne celle de Ian Gillan, le chanteur de Deep Purple. Il semble être particulièrement attaché à l’Arménie.

smoke on the water
Suite au séisme de Gumri en 1988, un très grand nombre de rockers britanniques et américains on monté le projet Rock Aid Armenia afin de lever des fonds pour reconstruire les zones sinistrée par le tremblement de terre. Parmi ces projets figurait une nouvelle version du single “Smoke on the Water” de Deep Purple enregistré par une foule musiciens de hard rock et d’Heavy Metal.

M.S : Ian Gillan a été très présent lors du Rock Aid Armenia qui a assisté la région de Gumri suite au tremblement de terre de 1988. Il s’est rendu sur place juste après le séisme avec beaucoup de musiciens dont Tony Iommy, le mythique guitariste de Black Sabbath. Ian est un être plein d’humanité qui apprécie vraiment la culture arménienne, c’est pour cela que François a eu le culot de lui proposer cette interview.

F.M : En 2014, Ian a d’ailleurs obtenu le titre d’Ami des Arméniens de la part du diocèse de l’Église arménienne des États-Unis pour ses efforts dans la reconstruction de l’école de musique de Gumri. Vous pouvez voir beaucoup de vidéos de Ian Gillan lors de ses concerts en Arménie soviétique ou même en train de faire de la poterie à Etchmiadzin ! Il a répondu à mes questions avec plaisir.

Votre ouvrage déborde d’anecdotes, parlez-nous du conflit entre les rockbands et les Rabiz. 

Sona-Shekoyan-Arbor-mortis-metal-syma-news-yeremian-gopikian
La claviériste du groupe ARBOR MORTIS, Sona Shekoyan

M.S : C’est un conflit éternel quel que soit le contexte culturel. Il existe en Italie, en France, mais en Arménie durant l’époque soviétique, ce conflit a pris des proportions violentes. Que de bastognes ! Si un Arménien avec les cheveux longs se promenait en ville, des bandes de Rabiz l’insultaient et l’attaquaient de suite.

F.M : Les cheveux longs, les boucles d’oreilles, les jeans serrés, enfin juste un look un peu atypique pour un homme suffisaient à attirer tous les regards insistants de ces hordes de Rabiz auto-proclamées milice des mœurs. Je pense que les Rabiz ont surtout peur que les métalleux chamboulent les cœurs de leurs sœurs !

Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les X-Ray Audios ?

F.M. Les X-rays ou Ryobra en russe sont des vinyles gravés sur des radiographies récupérées clandestinement dans les hôpitaux à l’époque soviétique pour y enregistrer la musique interdite par le régime communiste. Du rock, mais aussi du blues venu d’Occident ainsi que des artistes locaux censurés comme Pyotr Leshchenko. Ces « vinyles » étaient écoulés au marché noir enroulés autour du poignet et échangés lors de poignées de mains entre vendeurs et acheteurs ; ils ont alimenté en musique des milieux de passionnés comme par exemple les extravagants Styliaguis russes équivalent des Zazous français.

Quels sont les 3 groupes incontournables de la scène metal arménienne ?

M.S : Pour l’époque soviétique et la complexité de ses compositions heavy metal, je dirais Ayas. Pour les années 90, Vostan Hayots, qui joue un hard rock très influencé par la tradition arménienne. Ils représentent également un exemple d’engagement politique via des chansons qui évoquent les pogroms de Sumgaït et les révoltes en Artsakh. Pour l’époque contemporaine, je choisis le pagan black metal d’Ildaruni avec ses mélodies d’époques. C’est actuellement le groupe le plus connu à l’étranger.

F.M : Ayas pour les expériences musicales qu’Arthur Mitinyan a faites avec son groupe. Vostan Hayots pour son esprit de lutte et de résistance. Ildaruni pour avoir repris le flambeau avec brio ces dernières années ! J’ajouterais Rudolf Kalousdian pour son bar « RocknRolla » à Erevan, lieu metal incontournable pour tout métalleux qui se respecte !

AYAS concert 2011- symanews-yeremian-gopikian
Le groupe AYAS en concert en 2011

Votre Top 3 des albums à posséder ?

M.S : A Symphony Carved in Stone d’Avarayr, , Tended High de Sworn et …of Wisdom, d’Eternally Scarred.

F.M : AsparezAnathema (1990) pour la période Heavy-Metal teintée de sonorités orientales, l’album éponyme de Zartong (1979) pour les amateurs de rock psychédélique des années 70 et IldaruniBeyond Unseen Gateways pour le travail incroyable qu’ils ont fait afin de faire resurgir l’esprit païen d’Urartu !

Comment pouvons-nous trouver les albums que vous citez ?

Ilraduni-beyond unseen gateways-symanews-gopikian
L’album “Beyond unseen gateways” d’ILDARUNI

M.S : Globalement vous pouvez vous rendre sur le site Bandcamp pour télécharger à petit prix les albums des groupes, ou même les acheter en support physique.

F.M : Étant moi-même un collectionneur, je conseillerais Discogs ou eBay pour les albums déjà parus. Mais je vous avertis, les albums sont tous sortis en éditions limitées et ne sont pas faciles à se procurer !

Songez-vous à faire une playlist regroupant un « Best of Armenian Metal » ?

M.S : C’était une proposition d’Emilien, notre éditeur. Mais le manque de moyens nous en a empêché. Peut-être pour une prochaine édition du livre lorsque le premier tirage sera terminé !

Pourriez-vous proposer aux novices un mini lexique de toutes les catégories de metal dont vous parlez dans votre ouvrage ? Entre Deep, Core, Death, Black, Glam, doom, trash, on s’y perd un peu…

MS et F.M : Le voici :

Black Metal : se caractérise par un jeu de guitare très simple et rapide, un rythme de batterie également rapide et violent, un chant en scream (hurlé) et très souvent l’utilisation du face painting (se grimer le visage). Le décor est sombre et introspectif, rappelle le lien à la nature ou aux forces obscures. Le genre est en réalité extrêmement versatile, avec un grand nombre de sous-catégories.

Death Metal : genre né aux USA et pays scandinaves. Les thèmes sont souvent gore, le chant est en growl (caverneux). Le décor lors des concerts est très minimaliste, l’attention est portée sur la puissance sonore. Des sous-genres comme le grind et le grindcore en font partie, avec des morceaux encore plus rapides et très courts, parfois juste une ou deux minutes.

Doom Metal : Le genre le plus lent, avec des riffs de guitare longs et « lourds ». Les sujets abordés sont généralement la mort et la dépression.

Heavy Metal : Le genre metal le plus connu, le plus classique, dont font partie Iron Maiden, Dio et Manowar. Ils ont véhiculé le style classique : jeans, cheveux longs, chaînes, gilets en cuir, bière, jolies filles et signe des cornes.

Thrash Metal : Il est l’héritier direct de la vieille garde Heavy Metal avec une touche de Punk Hardcore du début des années 80. Les groupes Metallica, Megadeth, Anthrax, en sont les représentants les plus connus.

Glam Rock : C’est une version très mélodique du hard rock qui se distingue de ce dernier par une aptitude plus sexualisée et des habits de scène en cuir, paillettes, maquillage très chargé.

Florence Gopikian Yérémian – florence.yeremian@symanews.fr

furie-armenienne-syma-news-gopikian-yeremian-heavy-metal-hard-rockFurie arménienne

de Maxence Smaniotto et François Martin

Éditions Flammes noires

/.

d

d

Les auteurs :

Maxence Smaniotto est né en Italie. De 2014 à 2016, il est parti vivre en Arménie où il a travaillé pour la fondation humanitaire KASA. Depuis, il vit à Aix-en-Provence et exerce la profession de psychologue. Son premier livre, L’Arménie au-delà des clichés a été publié en 2018. Depuis il a autoédité un roman sur l’Arménie, Le procès des dieux, et un sur la Provence, Le Village refondé.

François Martin est originaire de Montceau-les-Mines en Bourgogne. Il travaille dans l’industrie mais a des projets dans l’univers de la musique metal dont la création de k7 audio de formations musicales en séries limitées (Murmur’s Legion) et la fabrication de patchs de groupes (Droidanlmur)

Florence Gopikian Yérémian est journaliste culturelle. Rédactrice auprès de Muséart, Paris Capitale, L’Oeil ou le BSC News, elle couvre l’actualité parisienne depuis plus de vingt ans. Historienne d’Art de formation (Paris Sorbonne & Harvard University), correspondante en Suisse et à Moscou, elle a progressivement étendu ses chroniques au septième art, à la musique et au monde du théâtre. Passionnée par la scène et la vie artistique, elle possède à son actif plus de 10000 articles et interviews.