Dernier salon majeur dans la chronologie annuelle, la Paris Games Week revenait pour une édition 2019 marquée par la fin de la génération actuelle. En effet, la Paris Games Week 2020 devrait être marquée par la sortie imminente de la Playstation 5 et de la nouvelle Xbox. Du coup cette année, le programme est plutôt convenu et il s’agit surtout de tester les hits de la fin de génération PS4.

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Si les jeux étaient au rendez-vous, la pluie l’était également pour ce troisième jour de Paris Games Week. Cela n’a évidemment nullement freiné les visiteurs qui vers onze heures s’amassaient toujours aux abords de la porte de Versailles. L’entrée s’est faite dans une bonne ambiance, certains s’amusant à faire coucou par tweet interposé grâce au panneau géant qui relayait les messages comprenant le hashtag #PGW. L’accent est toujours mis sur la sécurité : fouille corporelle et ouverture des sacs pour tout le monde.

Une Paris Game Week encore une fois bien remplie

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Inutile de se faire des illusions, ça va bousculer!

Il faut moins d’une demi-heure pour rentrer mais une fois dedans, il est clair que le public est venu en masse à l’ouverture. Au centre du salon, il est difficile de progresser dans les allées tant la concentration est importante, avec notamment des spectateurs qui s’attroupent pour regarder les parties d’e-sport.

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Le salon parisien offre une nouvelle fois un spectacle haut en couleurs avec de très beaux stands. On aperçoit au loin celui de Final Fantasy VII Remake qui était un des nombreux points forts du magnifique stand Playstation. Inutile d’y aller cependant, puisque nous avons déjà parlé en détail de cette refonte extrêmement attendue du hit de Squaresoft à l’occasion du Tokyo Game Show.

Non loin de là, Ubisoft montrait Watchdogs Legion pour la première fois depuis l’E3 2019. Le jeu a été depuis largement repoussé mais ça n’a pas empêché l’éditeur français d’offrir un stand thématique assez recherché. Le jeu se passant dans un Londres futuriste en proie à l’anarchie, les décorateurs ont pensé à cette cabine téléphonique… complètement taguée.

Des hits japonais en nombre

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Rendez-vous juste en face sur le stand Playstation donc pour s’essayer à Nioh 2. L’exclusivité PS4 de KoeiTecmo n’avait que cinq petites bornes à proposer aux visiteurs, donc il a fallu attendre une bonne heure pour y jouer. En règle générale, il est conseillé d’avoir de la lecture ou beaucoup de batteries de secours pour son smartphone à la Paris Games Week.

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Malgré ses airs séduisants, cette femme-chat est là pour réduire le héros en miettes

Nioh premier du nom était connu et apprécié pour sa difficulté et… ça n’a pas vraiment changé! Dans la démo de Nioh 2, il était difficile de survivre plus de 10 mètres tant les ennemis de base sont forts. Rien que le deuxième, un démon de feu caché dans un torche, a des statistiques bien trois fois supérieures au héros! Héros ou héroïne d’ailleurs, car ce deuxième épisode demande de créer soi-même son personnage, avec toute une gamme de possibilités. Bonne initiative mais vu que la difficulté est toujours punitive, il n’est pas certain que la série puisse élargir son public avec ce deuxième volet. Les néophytes risquent d’en baver sérieusement face aux yôkai et autres créatures mythologiques de ce nouveau titre. Le système de jeu est solide avec notamment de nombreuses armes disponibles (katana, arc, hache de guerre, etc.) et un système de défense et d’esquive complet. Mais voilà, le système de progression est beaucoup trop lent et pénible pour les débutants, et la démo ne laissait pas entrevoir un très bon level-design.

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Koch Media a réussi un vrai coup médiatique en amenant Fairy Tail à la Paris Game Week

Direction ensuite le stand de Koch Media qui avait une exclusivité mondiale pour la France, à savoir que le jeu tiré du célèbre manga Fairy Tail était jouable pour la première fois : même le Japon n’y a pas eu droit au Tokyo Game Show! Le distributeur européen de ce jeu KoeiTecmo avait prévu pas moins de 10 bornes pour que les fans de la licence puissent tous l’essayer. Malgré cela, il fallut encore ici attendre près d’heure avant de prendre le manette en main.

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En jeu vidéo, Fairy Tail devient un jeu de rôle au tour par tour plutôt traditionnel. C’est Gust, le développeur responsable de la série Atelier, qui planche sur cette adaptation. Les premières minutes font bonne impression : les graphismes typés animé sont réussis, les personnages ont un look ultra-fidèle à celui du manga, la ville semble assez jolie, et on peut changer de leader pour se promener avec son héros préféré. A noter que toutes les bornes tournaient sur PS4 pro. Fairy Tail aura une dizaine de personnages jouables mais cette démo n’en montrait que trois : Natsu, le héros maîtrisant le feu, Lucy, l’invocatrice de la licence et l’épéiste Erza.

Erza brille de mille feux dans ce jeu!

Les combats ont une certaine classe car tous les pouvoirs et autres attaques déjantées qu’on peut voir dans le manga ont été ici retranscris en tant que capacité offensives des personnages. Natsu utilise par exemple des sorts de feu très impressionnants et Erza sa forme angélique. Les ennemis (à l’évidence largement réutilisés de la série Atelier) sont répartis sur une grille et les attaques pouvant toucher plusieurs cases selon des configurations variées, il faut chercher la meilleure pour démolir les lignes adverses. Un jeu donc plutôt prometteur qui devrait combler ses fans.

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Pour jouer à Dragon Ball Z Kakarot, mieux valait être en avance

On reste dans l’univers des mangas avec le stand BandaiNamco. Dragon Ball Z Kakarot était jouable, mais aussi très demandé. L’action-RPG tiré de la licence de Toriyama ne se laissait pas facilement approcher, surtout en fin d’après-midi.

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On se rabat donc sur une autre adaptation de manga juste à côté : One Punch Man – A Hero Nobody Knows, un jeu de baston assez classique qui oppose les combattants de l’animé. Ce titre a paru assez plaisant mais sa prise en main est très difficile : il est nécessaire de presser et relâcher L2 en permanence pour alterner entre les attaques, le contre, la défense et le changement d’équipier. Cette nouveauté de BandaiNamco permet en effet de faire des équipes de trois personnages, y compris avec le protagoniste de la série, le très chauve Saitama. Chose amusante, celui-ci ne peut jouer qu’en troisième : Saitama étant célèbre pour mettre KO ses adversaires en un seul coup, le jeu lui impose tout un tas de handicaps!

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4,5€ un onigiri, c’est quatre fois plus cher qu’au Japon!

Les food trucks et autres stands de nourriture japonaise qu’on a pu voir à la Japan Expo ont refait le déplacement pour la Paris Games Week. L’occasion de dire un mot sur l’organisation car cette édition 2019 à remis sur le devant de la scène des problèmes que l’ont pensait réglés. Tout d’abord, la propreté : il y a bien trop de prospectus ou de canettes qui traînent, et les poubelles sont en nombre insuffisant. La Japan Expo amène de poubelles quatre fois plus grandes alors que la Paris Games Week se limite aux poubelles “classiques” déjà installées. Il n’y a avait pas non plus assez de tables pour se restaurer ou se reposer, et le temps d’attente n’était pas souvent affiché.

2019 a vu une édition assez solide de la Paris Games Week. Le salon parisien prouve uns fois de plus son importance avec un contenu convaincant dont beaucoup de titres inédits ou en avant-première. Néanmoins, il faut se préparer physiquement car la notion de confort n’a pas cours ici et le peu d’installations impose une visite spartiate.

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Organisateur : Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir
Parc des Expositions, Porte de Versailles
Du jeudi 30 octobre au dimanche 3 novembre 2019

Thomas Froehlicher est chroniqueur Japon & Gaming. Rédacteur pour plusieurs sites spécialisés dans le jeu vidéo, il intervient sur l'actualité vidéo-ludique depuis trois ans. Sa passion pour la culture japonaise, aussi bien classique que moderne, l'a poussé à en étudier la langue en parallèle de sa majeure en finance, puis à effectuer un semestre d'échange universitaire à Sophia University à Tokyo. Il est titulaire du Japanese Language Proficiency Test niveau 1 depuis 2012, et depuis ne jure que par les versions originales en japonais.