Après le Steam Deck il y a trois ans, Valve n’a pas fini de marcher sur les plates-bandes de Sony, Microsoft et Nintendo. La firme américaine a surpris le monde entier ce mois-ci avec plusieurs annonce hardware, dont une toute petite console.

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En effet, la Steam Machine n’est qu’un petit cube de 16 centimètres ne pesant que 2,6 kilos. Un engin petit par taille, mais grand par les possibilités. Toute la bibliothèque Steam est compatible, ce qui veut dire que pouvez emmener tous vos jeux AAA préférés avec vous (la Steam Machine rentrera aisément dans une valise moyenne) et y jouer en local. Un gros avantage face à la volumineuse PS5 qui nécessite d’y accéder pour internet dès que vous vous en éloignez. C’est aussi donc une concurrente pour la Switch 2, car elle en partage le côté mobilité tout en ayant une ludothèque considérablement plus étendue que la dernière née de Nintendo.

La Steam Machine est conçue pour ne pas surchauffer et rester silencieuse, même avec les jeux gourmands. La barre lumineuse à la base sera personnalisable, accueillant différentes couleurs ou animations selon l’envie de son possesseur. Elle pourra renseigner entre eux sur l’état des téléchargements. Détail qui a son importance, on pourra l’éteindre, option bienvenue quand l’objet est dans la chambre et pas dans le salon. La Steam Machine fonctionne sous Steam OS, mais Valve rappelle que c’est bien un PC avant tout : l’utilisateur peut y installer ce qu’il veut, bien qu’on ne voie pas vraiment la marche à suivre ou les éventuels impacts de fonctionnement…

Côté purement technique, Valve annonce une version à 512Go et une autre à 2To de capacité, tous deux SSD évidemment. La Steam Machine prévoit en plus un port microSD, quatre ports USB-A et un USB-C. Elle embarque un processeur AMD Zen 4 à six cœurs qui monte à 4,8Ghz (énorme). Le processeur graphique SMD RDNA3 a une fréquence maximale de 2,45Ghz, proche d’une PS5 Pro sur le papier. C’est du côté de la mémoire vive que ça peut coincer : 16Go de GDDR5, et seulement 8 de GDDR6. L’affichage supportera la 4K à 120hz. Il n’y a pas encore de prix, ce qui est assez surprenant quand on sait que le site officiel parle d’une possible sortie début 2026.

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L’autre annonce matériel de taille est le Steam Frame. C’est un casque de réalité virtuelle compact et léger (440 grammes), sans aucun branchement filaire. L’idée de de retransmettre les jeux PC, Steam Machine ou Steam Deck sur deux écrans LCD de 2160 pixels (un par œil), et donc donner une expérience de réalité virtuelle confortable à moins de 1000 euros. Mais pas que, car le Steam Frame est annoncé comme pouvant fonctionner tout seul sur un certain nombre de jeux. Mais la promesse est peut-être un peu trop ambitieuse puisque la presse est très critique du processeur Snapdragon 8 embarqué, visiblement pas à la hauteur malgré les 16Go de LPDDR5.

Le casque aurait en outre de 256Go à 1To de stockage, bien qu’on voie mal ou ça peut être situé sur un si petit objet. Similairement, l’emplacement carte SD mentionné n’est pas visible sur le schéma. La Steam Frame sera accompagné de deux contrôleurs (un pour chaque main), qui nécessiteront d’aller racheter des bonnes vieilles piles AA. Sans branchement sur secteur prévu, le casque sera tributaire de sa batterie, pas forcément très endurante. En outre, le Steam Frame ne devrait pas permettre la réalité augmentée ou mixe qu’apporte un Apple Vision Pro, qui est lui il est vrai beaucoup plus cher. Là aussi, Valve parle d’une disponibilité début 2026.

Thomas Froehlicher est chroniqueur Japon & Gaming. Rédacteur pour plusieurs sites spécialisés dans le jeu vidéo, il intervient sur l'actualité vidéo-ludique depuis trois ans. Sa passion pour la culture japonaise, aussi bien classique que moderne, l'a poussé à en étudier la langue en parallèle de sa majeure en finance, puis à effectuer un semestre d'échange universitaire à Sophia University à Tokyo. Il est titulaire du Japanese Language Proficiency Test niveau 1 depuis 2012, et depuis ne jure que par les versions originales en japonais.