Des vagues de larmes coulent sur le port de Saint-Tropez. Presqu’île noyée de chagrin par la mort de Brigitte Bardot.Une icône française mais aussi mondiale venant de s’éteindre à l’âge de 91 ans en laissant derrière elle une pellicule de souvenirs cinématographiques, clichés beautés, chansons et d’animaux dont elle demeurait une grande sauveuse.

Générique de fin
Le monde gardera d’elle cette image de jeune et jolie pin-up blonde. Une époque pourtant lointaine pour Brigitte Bardot qui avait soufflé ses 91 bougies le 28 septembre 2025. Un ultime anniversaire pour B.B venant de s’éteindre à l’ombre des lumières des fêtes de fin d’année. Un salut final en coulisses qui s’est joué ce dimanche 28 décembre 2025 au petit matin vers 5H55 dans sa célèbre villa. Avec pour seul public, son mari Bernard d’Ormale. « Piou Piou » à qui elle a adressé un dernier mot doux avant de plonger dans un sommeil éternel. Un repos bien mérité pour la star fatiguéeentre autre après l’intervention chirurgicale qu’elle avait subi cet automne. Un dernier hiver sous le soleil de Saint-Tropez où elle sera enterrée. Mais non pas au sein de La Madrague comme elle le souhaitait, plutôt au cimetière marin. La préfecture du Var n’ayant pas « reçu de demande d’inhumation au domicile de la star ». Des obsèques programmés ce mercredi 7 janvier 2026, à l’église Notre-Dame de l’Assomption. Tandis que sa maison va elle être transformée en musée dont les bénéfices seront reversés à sa fondation, une fois ses derniers animaux placés en refuges.

L’amie des bêtes
Une cause qui a marqué la vie de cette militante des droits des animaux. Fondatrice d’une célèbre Fondation à son nom dédié à la protection des animaux. « J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Que je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux » manifestait-t-elle lors d’une vente aux enchères organisée pour faire reconnaître son association en tant qu’utilité publique. Engagement qui a commencé quelques années plus tôt avec une vaste campagne internationale pour dénoncer la chasse aux phoques au pelage utilisé pour la conception de manteaux de fourrure. Première d’une longue série d’actions pour cette fervente partenaire de la SPA qui a entre autre appelé les Français à ne plus manger de viande de cheval. Et qui a plus d’une fois fait entendre sa voix contre les combat d’animaux, le braconnage, les expérimentations animales ou encore l’abandon d’animaux de compagnie. Jusqu’à mettre sur stop sa brillante et prometteuse carrière d’actrice pour se concentrer d’avantage à sa Fondation.

Costumes de scène
Une icône du cinéma apparu pour la première fois à l’écran en 1952 dans « Le Trou normand » à l’affiche avec Bourvil. Suivi de pas moins de 45 films en à peine 20 ans. Allant de « Manina, la fille sans voiles » à « Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme », en passant par « Chère Brigitte » ou « Vie privée » où elle pousse la chansonnette. Sans oublier son préféré « La Vérité » où elle incarnait justement une femme passionnée par nos amis les bêtes. Tout en dévoilant à près de six millions de spectateurs ses talents de danseuse classique. Discipline collant à la peau de ce canon de beauté qui a d’abord brillé de par son visage d’ange et silhouette fine agréable à regarder. Un jeu de jambes élancées, une démarche sensuelle mais aussi une grâce et un port de tête de mannequin à l’aura magnétique. Costume qu’elle a enfilé dés son plus jeune âge. Un physique qu’elle n’a jamais caché, et même exposé fièrement vêtue d’un bikini moulant sur le tapis rouge du Festival de Cannes 1953. Mais aussi une voix mutine dont il restera des chansonsintemporelles comme « Moi je joue », « Tu veux ou tu veux pas » et bien entendu « La Madrague » rendant hommage à ses beaux jours au bord de la Méditerranée où elle aura définitivement nagé dans le bonheur.
DROUIN ALICIA





