D’ex étudiante à artiste accomplie remplissant des salles toujours plus grandes. En seulement deux printemps la vie d’Helena a décollé en pleine lumière. Un rêve éveillé pour la chanteuse jouant un show à la fois chaleureux et plein de fraîcheur sous une pluie de tubes. Live report.

D’ex fan à idole des jeunes
Quand elle était petite, en concert elle chantait « comme une zinzin dans la fosse », éblouie par les performances de chant et danse de ses stars préférés. Une ex fan pour qui les étoiles se sont alignés. Devenue à son tour l’idole mettant des coeurs dans les yeux de la génération actuelle. Forme des lunettes girly d’Helena que portaient bon nombre de fillettes pour ressembler à leur modèle. « Si on peut l’imaginer, on peut y arriver » plante-t-elle le décor de sa nouvelle vie de derrière un rideau, loin des premières gammes de sa chambre d’ado joué sur « Mon piano et moi ». Deux ans plus tard « Tout a changé (Rien a changé) » pour la chanteuse révélée dans la « Star Academy » multipliant les succès. Une jeune de 22 ans entrée du jour au lendemain en pleine lumière, se racontant « sans fard, sans artifice ». « Elle est si grande cette salle, Elle est si petite, cette fille » s’émerveille-t-elle face à des Zéniths complets, toujours avec ce même naturel. Un rêve éveillé pour celle qui a avoue avoir souvent eu du mal à s’endormir. Distribuant une dose de « Mélatonine » sous une pile d’oreillers douillets. Mais ce soir pas question de se coucher tôt, la soirée ne faisant que commencer. Une artiste enfilant non pas son pyjama mais une « Capuche » par dessus sa chemise cravate à l’abris de la face plus sombre de la célébrité. Avant que ne s’abattent une pluie de flashs rendant plus vibrante encore son interprétation d’« Adieu mon amour ». Ainsi qu’un torrent de la larmes d’émotion sur son touchant « Maman s’inquiète » contrasté par un papillon animé planant à l’écran. Une révélation elle sur un « Nuage » depuis qu’elle a déployé ses ailes au sommet des charts. Levant les yeux pour remercier le ciel face à ces milliers de spectateurs, tout en adressant une pensée à ceux qui se sentent seuls. Juste après avoir fait grimper la température et lever les gradins sur son entêtant « Karma ».

Pluie de tubes solaires
Un tableau à l’image de ce show à la fois chaleureux et plein de fraicheur. Rythmé de sourires et regards envers la foule connaissant sur le bout des doigts chacune de ses paroles. En particulier celles de ses tubes soufflant le beau temps tout au long du concert. Dont son hit estival « Summer Body » réchauffé de projecteurs rose et d’un soleil jaune projeté sur un rideau pailleté. Suivi d’un plongeon collectif dans la « Piscine » pour une déconnexion totale en mode « avion ». Et d’un autre en pleine fosse pour une session intimiste sans interférence, « Boule au ventre » ni distance. « Loin de toi (Jamais) » s’éloigne-t-elle de cette seconde scène vers la principale, la tête toujours dans les étoiles. Une jeune artiste qui a bien fait de croire en sa bonne étoile, brillant plus fort encore depuis l’envol de sa « Bonne maman » à qui « Hélé » adresse un hommage majestueux. Titre éponyme de son album planant en plein milieu de sa scénographie lumineuse, version néon multicolore. Logo balayé d’une main géante faisant le signe du « fuckoeur ». Un croisement du pouce et du majeur en guise de doigt tendu vers les gens toxiques et « Mauvais garçon ». Hit très attendu sonnant le point culminant de son ascension et du live. Suivi d’un atterrissage sans précipitation si ce n’est une tempête de serpentins multicolores, co-piloté par un « Gentil garçon » appelé au micro d’un karaoké géant dans un vent de coeur avec les doigts et applaudissements.
DROUIN ALICIA





