Trois Souchon pour le prix d’un ! Après plus de 110 concerts en commun, Alain Souchon prolonge la réunion familialeavec ses fils Ours et Pierre Souchon. Un trio perpétuant leur héritage musical depuis le « Studio Saint-Germain ». Un best-of acoustique riche en complicité.
Un rendez-vous comme à la maison
Déjà plus d’un demi-siècle qu’il est sur scène. Une carrière passé près de son public mais loin de ses enfants. Un temps perdu qu’Alain Souchon a décidé de rattraper auprès de Pierre et Charles, de son nom d’artiste Ours, devenus eux aussi chanteurs. Une petite famille jouant à six mains depuis plus d’un an en live partout en France. Mais c’est au « Studio Saint-Germain » dans un quartier où ils ont leurs habitudes, que les trois hommes se sont enfermés durant cinq jourpour enregistrer quelques unes des chansons de la setlist. Une escapade en toute intimité loin de leur tournée marathon. Un bœuf musical un peu comme à la maison né d’un accord entre une batterie, une guitare quelques micros et beaucoup de complicité. Des arrangements simples et harmonieux permettant de réécouter chaque parole et de redécouvrir le sens des grands classiques de cette légende au panthéon de de la chanson française âgé de 81 ans. Un voyage dans le temps aux arrangements rocks contemporains et sonorités acoustiques tissant un lien entre les époques. Une collaboration intergénérationnelle en 18 escales. Sélection qui n’a pas été facile à réaliser au vu du vaste répertoire d’Alain Souchon et des 28 chansons déjà réentendu en live. Un héritage familial dépoussiéré mais pas dénaturé en harmonie avec les univers de chacun. Et message de transmission.
Des grands classiques et paroles intemporels
De quoi donner un nouveau souffle à des titres historiques comme « Rame » composé autour de jeux de mots, réinterprété en canon. Des tubes intemporels de ce papa chanteur et pistes qui n’avaient plus été chantées depuis longtemps. Allant de « La vie ne vaut rien » ranimé avec douceur, à l’emblématique « J’ai 10 ans » et son air éternel d’insouciance. En passant par « L’amour à la machine » ravivée d’une seconde jeunesse. Ou encore « La ballade de Jim » à la fois plus mélancolique et pulsante sans ses sonorités 80’s. Mais aussi les engagés « C’est déjà ça » combattant la guerre et ses horreurs, tandis que « Et si en plus y’a personne » met elle en lumière les zones d’ombres des conflits religieux. Des thèmes sociétaux faisant toujours écho à l’actualité. Sans oublier l’incontournable « Foule sentimentale » et son refrain encore sur toutes les lèvres. « Aïe, on nous fait croire, Que le bonheur c’est d’avoir, De l’avoir plein nos armoires » manifeste Alain Souchon contre la surconsommation possédant lui sur ses murs et étagères une collection de certifications et récompenses, dont la Victoire de la chanson de l’année pour cette chanson culte. Un artiste prenant le temps de « S’asseoir par terre » pour contempler son parcours et profiter de l’instant en se recentrant auprès des siens. Mais surtout chanter à trois voix sur sur « A quoi tu penses ? », leur première chanson entièrement écrite et composée ensemble, jetant un dernier regard dans le rétroviseur pour célébrer ce chemin parcouru main dans la main.
Un disque disponible en Edition Deluxe Limitée et vinyle. Un album live est également prévu courant 2026. La tournée du trio elle se poursuit et reprendra entre autre le 3 décembre au Vandéspace de La-Roche-Sur-Yon, avant un passage par Rennes, Bruxelles ou encore deux concerts évènements à la Salle Pleyel les 19 et 20 février 2026, la première date affichant déjà « complet ».
DROUIN ALICIA
