C’est reparti pour un tour… de disque. Après quelques mois sur pause, Jenifer remet en lecture son « Jukebox Tour ». Une chanteuse qui a posé son micro dans la mythique salle de l’Olympia pour interpréter une setlist best of orchestré par ses fidèles. Live report.

Jenifer - concert - olympia - Jukebox tour -

Vent de fraîcheur et bouffée de nostalgie

Moquette tachetée de motifs léopards et pluie de rideaux scintillant. Décor d’où a rugi Jenifer, non pas en tenue de camouflage mais vêtue d’un pantalon en cuir accordé à un haut noir transparent en dentelle. Une artiste sur son 31 pour écrire une nouvelle ligne de sa carrière dans la capitale, illuminée ce soir par les sept lettre de son nom d’artiste en néon rouge. Un nouveau chapitre réouvert le 16 octobre dernier avec pour prologue toujours l’efficace « Tourner ma page ». Un grand classique sonnant le début de ce «Jukebox Tour », tournant comme la première partie autour d’une setlist aléatoire composée par les spectateurs à quelques minutes du show. « Je suis riche du temps » scande la chanteuse dont les plus grands hits ont tous bien vieilli. Une artiste rouvrant la porte de son « Paradis secret » tout de même dépoussiéré à coup de sonorités acoustiques ambiance cubaine par ses deux musiciens. Un trio s’accordant sur des versions revisitées rythmées de loop et autres arrangements harmonieux. Allant du doux « Pour toi » toujours aussi berçant, à l’entêtant « Comme un hic » rejoué en piano-voix. En passant par les notes chaloupés de « T’oublier » ou encore son tube « Sauve qui aime » palpitant sur le thème de « Master blaster » de Stevie Wonder. Un concert qui « Respire » à la fois un air frais et une bouffée de nostalgie. Surtout pour ses fans de la première heure scandant à plein poumons autant ses tubes actuels que les historiques. Dont « Des mots qui résonnent » au son d’un petit tambourin. Sans oublier bien entendu son tout premier single, le palpitant « J’attends l’amour ».

Jenifer - concert - olympia - Jukebox tour -

On prend les mêmes fans et on recommence…

Un voyage « Au soleil » dans le temps et surtout les 23 ans de carrière de la première gagnante de la « Star Academy ». Epoque à laquelle elle adresse un clin d’oeil subtil avec sa reprise de « Je garde » interprété à l’époque avec son camarade Mario. Finaliste remplacé par les choeurs du public définitivement incollable. Une foule dans laquelle elle plonge la tête la première en prenant dans les bras d’abord quelques chanceux sur l’indémodable « Serre moi ». Avant d’asperger de gestes tendres un maximum de spectateurs sur le symbolique « Comme c’est bon ». Une vague d’amour allant jusqu’à éclabousser la salle d’une pluie de coeurs sur « L’amour fou ». Cadre rouge passion réduit en fumée sur le hit « Mademoiselle fume » encore plus brûlant en live, puis en larmes sur le poignant « Donne moi le temps ». Une « (Notre) idylle » criée ce soir là encore sur les toits de Paris entre moments intimistes et tableaux dansant aux jeux de lumière électrisant. Un concert évènement sans grosse surprise, si ce n’est un levé de ballons à l’helium célébrant 23 ans de fête avec sa « JJ Team ». « Je pensais que c’était pour mon anniversaire » ironise Jen qui a depuis soufflé ses 43 bougies. En faisant certainement le vœux de rester à côté de ses fans « Pour au moins l’éternité ».

L’info + : Si elle a célébré son anniversaire sur scène à Ajaccio, Jenifer va continuer à faire résonner son « Juxebox Tour – partie 2 » un peu partout en métropole. Avec également une escale à Bruxelles le 27 novembre 2025. Puis unretour aux portes de Paris, à Yerres d’abord le 29 novembre, puis au Palais des Congrès de Versailles le 6 décembre, avant une fermeture de rideau dans la mythique Salle Pleyel le 14 décembre 2025.

DROUIN ALICIA