6 millions d’internautes ont cliqué sur la « Peur de l’amour » de Carla de Coignac. Adaptation du célèbre tube de Tom Odell qui a résonné il y a quelques jours sur le plateau de la « Star Academy ». Le bon timing pour cet ex « Nouvelle Star » revenant sur le devant de la scène avec une « Confession » musicale des plus poétique et palpitante.
D’ex « Nouvelle Star » à artiste reprise par la « Star Academy »
C’est lors d’une soirée TV dans son salon sur sa tablette que Carla de Coignac a vu son nom apparaître en plein primede la « Star Academy ». Une surprise pour l’interprète de « Peur de l’amour » dont le hit tournait jusqu’à présent en boucle sur les réseaux sociaux. Un succès viral écouté à 10 000 reprises sur Spotify dans la nuit suivant la prestation en plateau de Léo. En plus des 100 000 lectures en streaming déjà cumulées. « J’ai peur de l’amour, peur de l’amour, Mes larmes ont fait le tour, J’ai peur de l’amour, peur de l’amour, J’aimerais guérir un jour » palpite la chanteuse au son de lamélodie du célèbre « Another Love » de Tom Odell. Une artiste spécialisée entre autre dans la réécriture de chansons anglophones, allant de « Somewhere only we know » de Keane à des tubes de Lana Del Rey ou Dua Lipa en passant par « What Was I Made For ? » de Billie Eilish rebaptisé « Pourquoi m’a-t-on faite ? » qui a lui aussi retentit le même soir devant les 3,5 millions de téléspectateurs de TF1. Mais c’est dans le télé-crochet d’une chaîne concurrente que la chanteuse a fait ses premières gammes de « Nouvelle Star ». Une candidate entendue jusqu’en demi-finale de la saison 13. Si elle a échappé à la victoire, Carla a gagné tout de même l’amour de son ex camarade de promo Mathieu Canaby. Mais aussi la validation de l’un de ses juré de l’époque, Benjamin Biolay. Ainsi que celle de Louane, qui lui a confié quelques premières parties de sa tournée mais aussi l’écriture de cinq chansons de son album « Joie de vivre » dont le poignant « 3919 » ou « Sans ta voix ».
Un bouquet d’émotions
Comme sa collègue, c’est d’ailleurs à partir des « Sentiments » de ses abonnés que Carla Coignac a composé sa propre « Confession ». Une chanteuse et écrivaine également inspirée par sa propre histoire personnelle bouleversante. Une artiste à la créativité singulière peignant ses émotions en transformant ses blessures en une œuvre à part entière. Une jeune femme de 27 ans qui déjà au lycée glissait des poèmes dans les casiers pour libérer ses peines d’ado endeuillée par la perte de sa mère à l’âge de douze ans. Une passion des mots transmise par son père journaliste et voix pure un brin éraillée composant sa signature. Un univers pop folk frais acoustique rythmé d’une sensibilité épineuse. Un bouquet de « Fleurs sauvages » en sept pétales et autant de nuances d’amour. Une palette colorée de douceur et sonorités épurées, faisant pousser différentes émotions. Allant d’un amour en pleine repousse d’un couple cultivant leurs connexion mure des premiers jours une fois la nuit tombée (« Ils s’aimaient toujours »), à une relation enterrée sous un tas de mauvaises herbes plantées par la dépression (« Mon amour ») . En passant par les racines fraternelles (« Ma soeur »), clin d’oeil à sa sœur jumelle avec qui elle avait été repérée lors d’un concert dans une salle des fêtes. Ou encore un hymne à la confiance en soi (« Ces filles »). « J’suis victime de mes peurs et la seule à savoir les faire taire » conclut-t-elle à l’écoute « celle qui hurlait » sortie de silence pour mieux faire résonner sa « Confession » auprès de milliers d’oreilles et coeurs.
L’info + : En plus de son EP « Confession », Carla Coignac livre une autre page plus « Intime » et créative via un cahier de création, chansons et poèmes.
La chanteuse se produira à Paris sur la scène du Solo, le 4 mars 2026.
DROUIN ALICIA
