Plus de deux ans après son escale solaire en « Equateur », Ridsa reprend la route à destination de nouveaux tubes estivaux avec « Verano ». Un bain de soleil et sonorités latines rayonnant autour d’amours d’été aussi brûlants qu’éphémères. Chronique musicale.
Une vague de hits estivaux
Il a parcouru le sommet des charts depuis « Santa Maria » ou encore « Porto Rico ». Dans la valise de Ridsa, des millions de streams. Mais aussi 1 single de diamant, 5 certifications platines, 7 certifications or et une ruée de tubes de l’été. Saison à l’honneur de son nouvel opus chargé de 18 pistes, dont la première démarrant sur un bercement de vagues. À son bord, le single « Me Enamore » qui réchauffe les charts depuis cet hiver. Un hit à la rythmique brésilienne, au refrain en partie en espagnol. « Me enamoré, yo me enamoré, La vida hermosa te daré, Mama, toi contre moi, Mamama, moi contre toi, Mamama, jusqu’à Rio, oh-oh-oh » décolle ce faiseur de hits propulsé par un désir naissant. Unroi de fêtes ambiançant les foules aux rythmes de sonorités pop latines, reggeaton et airs de « Bachata » ultra solaires. « Assieds-toi, j’vais te changer la mùsica… Dans les beaux coins nous on ira » promet cet espagnol d’origine, avec dans sa ligne de mire l’île caribéenne de « Puerto Rico ». Mais c’est pour le « Guatemala » qu’il décide d’abord de tout quitter. Avant de prendre place « Côté passager » pour 2min35 d’évasion avec vue dégagée sur de belles promesses. Un artiste à l’univers singulier rayonnant autour de hits lumineux et fédérateurs aux cinquante nuances d’amour. « T’es comme un tatouage sur la peau, t’es encrée à vie » enfile-t-il sa casquette de latin lover sur le romantique « Amore mio ». Bien décidé à offrir « Du temps » de qualité à sa dulcinée plutôt que des bijoux. « Dis-moi juste où tu veux partir, J’veux remplir ton passeport, user tes valises » projette-il « Prêt à (t’)aimer) chaleureusement et pourquoi pas inscrire sur son livre de famille un « Minimoi ».
Amours d’été
Un coeur voyageur palpitant sous le soleil de « Saint Tropez » au bras d’une « Bonita » ou d’une « Delicia » sur une danse sensuelle chaloupée. Un artiste trinquant un « Verre de rosé » à la main aux beaux jours et à la saison des amours qui souvent s’éteignent avant même que ne tombe la chaleur. « Couché d’soleil j’sors la guitare, Trop d’choses à oublier » sombre-t-il noyé dans des turbulences sentimentales. Un plongeon plus sombre au milieu d’une vague de ballades post rupture contrastant avec les hits entêtants cultivant son succès. « J’passe encore une nuit sur les toits, Ce soir la lune m’a parlé de toi, J’ai de la droga sur les doigts, Pour oublier ton visage » baisse-t-il le volume le coeur lourd sur le vibrant « De l’or sur tes doigts » ramenant ses fans de la première heure à ses titres plus mélancoliques. Avant de continuer à s’éloigner en douceur prêt à « Recommencer » un nouvel automne frais avec personne pour le réchauffer. Ou encore sur le nuageux « Pour lui ». Un chanteur esseulé au coin du feu n’ayant « Plus rien à fêter ». « Dehors c’est froid, pourtant j’veux pas rentrer » s’entête-t-il sur cette ballade. Avant d’atterrir avec l’outro « C’est du passé » sonnant définitivement la fin de son festival de tubes en puissance, des beaux jours et baisers salés qui vont avec.
DROUIN ALICIA