Son histoire continue de s’écrire… 18 ans que Grégory Lemarchal nous a quitté. Une étoile brillant toujours à travers son combat contre la mucoviscidose poursuivi par ses proches, ainsi que sa voix d’ange et chansons demeurant éternelles.
Un combat éternel
Il aurait certainement continué de bercer les coeurs de sa poésie et puissance qui l’habitait. Serait probablement « Un papa tendre ? Un époux aimant ? Un tonton taquin ? Un ami bienveillant ? ». Mais la vie de Grégory Lemarchal s’est arrêtée à l’aube de ses 24 ans, le 30 avril 2007 à la suite des complications de sa mucoviscidose. « Aujourd’hui, cela fait 18 ans que Grégory est parti… » s’est émue sa maman le jour même sur les réseaux sociaux de l’Association portant son nom. Tout en se remémorant malgré son immense tristesse « Son sourire, sa voix, sa force » qui « n’ont jamais quitté nos mémoires ». Une force de vie qui dans son dernier cri à fait promettre à ses proches de poursuivre la lutte contre cette « foutue maladie » qui compliquait sa santé au quotidien. « Surtout dites-leur de ne jamais baisser les bras » avait-il insisté en pensant aux milliers de patients atteints des mêmes problèmes que lui. Promesse portée par ses mots bouleversants ainsi que par l’Association Gregory Lemarchal. « Nous poursuivons ton combat. Mon fils, je sais que quelque part tu nous regardes, tu nous encourages, tu nous souffles de continuer. Alors surtout, ne t’inquiète pas, nous n’abandonnerons jamais » certifie Laurence Lemarchal, Directrice du projet co-fondée avec le papa de Grégory, Pierre Lemarchal et sa sœur Leslie Lemarchal, qui a elle aussi adressée quelques mots à son frère pour l’occasion. Une structure familiale très active multipliant les actions dans les hôpitaux. Que ce soit un les virades de l’espoir, Arbre de Noël pour les plus jeunes et le personnel soignant, l’emballage de cadeaux dans des boutiques lors des fêtes de fin d’année. Et même la création d’une maison proposant un soutien physique, une aide à la création d’entreprise, des ateliers créatifs ou sessions d’expression corporel. Le tout grâce à des bénévoles anonymes et connus mais surtout aux aides financières du public. Un appel aux dons relancé régulièrement entre autre lors de soirées et interventions évènementielles sur TF1. Parmi les rendez-vous marquants le biopic « Pourquoi je vis » qui a retracé le parcours du jeune homme, ou dernièrement un prime hommage de la « Star Academy » et même une collégiale sur l’inédit « Et si tu te sens » écrit par le chanteur.
Un artiste légendaire
Un plateau qui a vu briller cette étoile de la chanson française, passionnée de musique depuis sa plus tendre enfance. Un artiste aux capacités vocales hors normes et interprétations magistrales. À l’image de son inoubliable reprise de « SOS d’un terrien en détresse » de Balavoine dont il s’est totalement approprié les paroles. « J’ai jamais eu les pieds sur Terre, J’aimerais mieux être un oiseau, J’suis mal dans ma peau » scandait-il en puisant au plus profond de ses blessures tout en passant outre ses difficultés respiratoires pour pousser la note. Parmi ses autres tableaux marquants, « Et maintenant » version philharmonique, ou « L’Envie » de Johnny Hallyday faisant là encore écho à sa soif de vivre pleinement. Philosophie qu’il a continué de défendre avec ses propres chansons au sein de son premier album baptisé « Je deviens moi ». Porté par le single « Ecris l’histoire », régulièrement repris dans les télé-crochets, mais aussi par des pépites comme les poignants « Je suis en vie » ou « A corps perdu » là encore aux paroles saisissantes. « La Voix d’un ange » parti trop tôt qui a continué de résonner en live puis sur un album posthume ouvert par l’inédit « De temps en temps ». Là encore un grand succès témoignant de l’affection du public pour cet artiste légendaire qui était et restera un véritable symbole d’espoir.
DROUIN ALICIA
