« Le temps d’éclore est enfin arrivé ». L’arrivée du printemps semble donner des ailes à Marina Kaye. Une chrysalide amoureuse sortant de son cocon après des mois d’hibernation avec « Heavenbound ». Un hit lumineux symbole de son nouvel envol.

Marina Kaye - Heavenbound -

Aux couleurs de la saison des amours

Elle a déjà passé la moitié de sa vie sous le feu des projecteurs. Une surexposition pas toujours radieuse pour Marina Kaye souvent ramenée à ses vieux démons. Une facette sombre teintant la plupart de ses chansons. Dont la plus connue « Homeless » qui évoque le malaise éprouvé par les adolescents au moment où il passent à l’âge adulte. Un cap révolu pour la jeune femme à présent âgé de 25 ans qui semble avoir trouvé un nouvel équilibre à l’aube d’une lumière plus discrète. Celle de l’amour avec un grand A. Un sentiment profond et sincère qui lui a inspiré son nouveau single «Heavenbound » comprenez « Célèste ». « J’étais dans une vision erronée de l’amour, je prenais quelque chose de toxique pour une forme de normalité et c’est en travaillant sur ce titre que je suis sortie du déni. Ce titre marque mon éveil » confie la chanteuse dans un communiqué de presse. Une future mariée qui a dit « oui » à son compagnon Grégory Llorens en ce début d’année dans un cadre idyllique montagnard. « Le plus beau cadeau que la vie m’ait fait c’est toi et le plus grand honneur sera de porter ton nom » écrivait-elle le 9 janvier dernier sur ses réseaux sociaux pour officialiser l’heureuse nouvelle. Une idylle fusionnelle au coeur de cette ode sentimentale réalisée sur-mesure par ses complices des débuts Nina Woodfrod et Mathias Wollo puis produite par Yaacov et Meir Salah, célèbres acolytes de Slimane. « J’aimerais que l’on dise qu’on retrouve dans ce titre toutes les raisons pour lesquelles on m’a aimée, mais en mieux » affirme Marina Kaye dont on retrouve la majestueuse puissance vocale et un texte en anglais. « But if the sun don’t shine, I can trick my heart, You can still be mine, If we stay in the dark » comprenez « Mais si le soleil ne brille pas, Je peux duper mon coeur, Tu peux rester mien, Si nous restons dans le noir » décolle-t-elle au « paradis » loin de toute relation toxique. Symboliquement aussi de ses angoisses et maux du passé. Une grande libération en papillon lumineux dont on suit la transformation dans un clip poétique et raffiné tourné avec dans le rôle de son double maléfique le comédien Kevin Mischel. Un premier rendez-vous galant annonçant la couleur de son nouvel album en préparation. « L’amour a été le déclic, je me sens apaisée, équilibrée et j’assume totalement mes nouveaux textes qui mettent l’amour au coeur de mes chansons » dévoile-t-elle au sujet de ce futur projet. Une mise à nu effeuillant le thème de l’amour, tellement présent aujourd’hui dans la renaissance de la chanteuse. Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Et bien ! Aimez maintenant.

DROUIN ALICIA