Un peu plus d’un an après une saison anniversaire, « Pékin Express » se lance « sur les pistes de la Terre rouge ». Un périple plus corsé que prévu, fortement modifié par la pandémie mondiale. Des éléments extérieurs pas de tout repos autant pour la production que pour les candidats qui ont plus que jamais dû faire preuve usage de leur mental d’acier.

Pékin Express - Pékin Express sur les pistes de la terre rouge - M6 - Stéphane Rotenberg -

Un tournage mouvementé

Jamais un jeu d’aventure n’aura si bien porté son nom. Pour cause, il aura fallu un an et plusieurs interruptions pour achever le tournage de cette saison 14 de « Pékin Express ». Les producteurs le confirment « ça a été la saison la plus longue et la plus difficile de l’histoire » du format. Une édition houleuse marquée entre autre par la crise sanitaire. Un contexte qui a nécessité un changement d’itinéraire. En montant dans l’avion à destination d’Ouganda le 28 février dernier, les équipes techniques ne se doutaient pas une seule seconde de ce qui les attendaient. Rejoints rapidement par les candidats pour démarrer la première étape. D’emblée pourtant, les arrivants européens sont pointés du doigt et surveillés de près. Jusqu’à l’annonce fatidique informant de la fermeture des frontières du pays aux français. Il s’en est fallu de peu, mais le parcours peut tout de même commencer. Seconde escale initialement programmée : l’Ethiopie. Mais c’était sans compter sur un décollage reporté pour cause de tempête de sable, et surtout sur le confinement prononcé 3 jours plus tard. Retour à la case départ donc sur le fil avant l’arrêt total du trafic aérien. L’unique solution possible pour mettre tout le monde à l’abri. L’occasion aussi pour la production de flancher sur un plan B élaboré en un temps éclair. Oublié donc l’épopée africaine et le sprint final aux Emirats Arabes Unis puis Dubaï. Une course finalement relocalisée 4 mois plus tard en Grèce et en Turquie. Le tout sécurisée par un protocole sanitaire strict. Gel, tests, masques et distanciation lors des soirées chez les locaux. Avec toujours un oeil attentif sur la courbe des contaminations. Abandonner ? Ils y ont pensé. Encore plus quand tous les astres semblent alignés pour. Un seul binôme n’a pas eu le choix, mais la covid-19 n’y est cette fois pour rien. Un abandon médical forcé après un accident de la route. Rien de grave pour eux ni pour leurs techniciens légèrement blessés, mais pas pour l’un des passages étrangers en face décédé. Un choc pour tous. Jusqu’à la grande finale le suspens a été a son comble, après la découverte d’un cas positif mis à l’isolement avec quelques collègues. Une fausse frayeur finalement qui n’a pas empêché la clôture du tournage à Istanbul, non pas sans un immense soulagement.

Pékin Express - Pékin Express sur les pistes de la terre rouge - M6 - Stéphane Rotenberg -

Un casting complice et bon vivant

Avec tous ces rebondissements, les 16 participants du cru 2020 peuvent se vanter fièrement d’avoir vécu l’expérience de leur vie. 8 binômes plein de motivation, venus se dépasser et arracher la tant convoitée victoire. Ils sont père et fils, mère et fille, tante et nièce, collègues, frères ou bonnes copines voire totalement inconnus. 7 hommes et 9 femmes âgés de 19 à 60 ans, venus en famille ou entre amis. Des anonymes sportifs dans l’âme, débrouillards, ou adeptes aux jeux d’adresses. À commencer par la parisienne Claire et son père Christophe qui laisse bien volontiers les épreuves sportives à la plus jeune pour se charger de la partie logistique et cérébrale. Même stratégie pour le couple du Nord que forment Aurore et Jonathan. Des amoureux fusionnels qui n’imaginent pas une seule seconde être séparés. Belle symbiose aussi pour Nour la benjamine de la compétition et sa jeune maman Kaoutar. Des femmes qui malgré leur lien n’hésitent pas à s’écharper, souvent emportées par leur caractère explosif. Côté binôme familial le public pourra également découvrir la pétillante Jenny et sa tante confidente Crisoula. Mais aussi les frangins Pierre-Louis et Arnaud qui adorent faire la fête. On risque de bien rire aussi avec les collègues catalans Noël et Florent plein de joie de vivre. De très bons amis comme Rose-Marie et Cinzia, qui derrière leur aspect pomponné veulent prouver qu’elles peuvent se relever les manches sans rechigner. Enfin enjeu supplémentaire pour Loïc et Sabine, le binôme d’inconnus qui devront apprendre à se connaître rapidement pour avancer, et faire avec leurs goûts musicaux diamétralement opposés.

DROUIN ALICIA