C’est l’un des évènements musical annuel les plus suivis dans le monde. Cette année c’est The Weeknd qui détenait la précieuse clé de la mi-temps du Super Bowl. Une star planétaire qui s’est montrée à la hauteur, enflammant le Raymon James Stadium à coup de hits et scénographie spectaculaire.

The Weeknd - super bowl -

Mise en scène vibrante et messages cachés

On n’en attendait pas moins de lui. Cette nuit (2H30 heure française) The Weeknd a offert au public une véritable performance de haut vol. Démarrant sur les chapeaux de roue, au volant d’une luxueuse voiture de course, au milieu de panneaux lumineux made in Las Vegas. Un chanteur canadien prêt à accélérer la cadence pour en mettre plein les yeux au quelques 25 000 chanceux présents sur place, et aux internautes du monde entier. Un tableau éblouissant, rappelant l’ambiance du clip de « Blinding Lights ». Un Dieu de la scène qui a réalisé une entrée quasi biblique, en coupant non pas la mer mais une tribune en deux. Eclairé par un halo lumineux, avec pour apôtres un mur de choristes gospel gesticulant tels des anges. Un Michael Jackson des temps modernes, vêtu d’une veste rouge pailletée, et de gants en cuir. Une panoplie devenue sa tenue signature. Une star donc à l’aise dans ses chaussures noires et blanches pour arpenter les lieux de fond en comble. Chauffant d’abord les esprits au son de « The Hills », avant de filer en coulisses au beau milieu d’un labyrinthe de néons jaunes. Incarnant un homme perdu, très vite rejoint par des dizaines de danseurs au visage bandé. Un accoutrement faisant référence à la culture de l’apparence pointée du doigt par The Weeknd dans son dernier album. Une réponse aussi aux détracteurs l’accusant d’être passé par la case chirurgie plastique pour retoucher son visage. Un faiseur de tubes qui a enchaîné pas moins de 7 de ses plus grands succès en un quart d’heure de show. Parmi lesquels le mythique « I feel it coming » mais hélas sans les Daft Punk, au sommet du Stade devant des feux d’artifices clinquants. Ou encore « Save your tears » et le sensuel « Earned It ». Avant de se poser sur la pelouse pour un grand final explosif en compagnie de son armée de danseurs. Une invasion de clones au diapason pour porter l’incontournable «Blinding Lights » et clore magistralement ce show aussi faramineux qu’énigmatique.

The Weeknd - super bowl - after hours tour 2022 -

Avant goût de « After Hour Tour »

Si TheWeeknd a vraisemblablement mis les petits plats dans les grands, un regret demeure chez les spectateurs. L’absence d’invités à ses côtés. D’autant plus que depuis quelques jours les rumeurs couraient bon train sur d’éventuelles venues d’Ariana Grande, Kendrick Lamar, ou bien entendu les Daft Punk qui étaient très attendus sur leur featuring. Et que l’an dernier le binôme Shakira/Jennifer Lopez avait placé la barre haute. Certains accusant le coup, en oubliant presque que l’artiste a déposé lui-même 7 millions de dollars sur la table pour donner vie à ses envies les plus folles. Un budget juteux qui s’est quoi qu’on dise, largement fait ressentir.
Mais sans rancune pour le public plus impatient que jamais de pouvoir l’applaudir de nouveau durant son « After Hour Tour » qui s’annonce encore plus flamboyante. Une tournée malheureusement multi-reportée en raison de la crise sanitaire à l’évolution toujours incertaine dans les prochains mois. Reprogrammant ses concerts en 2022. Une longue liste de 104 dates aux quatre coins du monde gonflée par 4 passage supplémentaires tricolores. Avec si tout va bien donc un live à l’Accor Arena parisienne les 18,19 et 20 octobre 2022 puis le 13 novembre suivant. Après un arrêt à Bordeaux, Montpellier et Lyon les 22, 29 octobre et 12 novembre. Même si loin dans le temps, la billetterie s’écoule déjà comme des petits pains.

DROUIN ALICIA